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Une agence BNP Paribas visitée par les sous-sols

Des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans la nuit de samedi à dimanche dans une agence bancaire BNP Paribas du XIIIe arrondissement de Paris, en passant par les sous-sols, comme cela avait déjà été le cas le week-end dernier dans la capitale pour une

Des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans la nuit de samedi à dimanche dans une agence bancaire BNP Paribas du XIIIe arrondissement de Paris, en passant par les sous-sols, comme cela avait déjà été le cas le week-end dernier dans la capitale pour une - -

Des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans la nuit de samedi à dimanche dans une agence bancaire BNP Paribas du XIIIe arrondissement de Paris.

PARIS (Reuters) - Des malfaiteurs se sont introduits dans la nuit de samedi à dimanche dans une agence bancaire BNP du XIIIe arrondissement de Paris, en passant par les sous-sols, mais ils sont repartis sans butin, annonce la préfecture de police.

C'est la troisième attaque de banque de ce style cette année imputée à des "gangs des termitières", après un hold-up réussi à la Caisse d'épargne de Montreuil (Seine-Saint-Denis) entre le 31 décembre et le 1er janvier, et celui du week-end dernier dans la capitale dans une agence du Crédit Lyonnais (LCL).

Il s'agit cette fois-ci d'une succursale située au 59 avenue d'Italie. On ignore encore si on est en présence d'un même gang pour les deux actions commises à Paris.

Prévenus par la société de téléalarme de l'agence bancaire, les policiers du commissariat de XIIIe arrondissement sont intervenus vers 04h40, dit la préfecture.

"Ils ont, par leur présence, mis en fuite les individus. Les individus ont quitté les lieux avant de pouvoir atteindre la salle des coffres de l'agence", assure-t-elle dans un communiqué.

Les malfaiteurs avaient creusé un tunnel à partir des égouts, dit la préfecture. On parlait initialement du métro, la banque se trouvant entre deux entrées de la station Tolbiac, sur la ligne 7. Ces entrées ont été brièvement interdites au public dimanche matin après la découverte de l'intrusion.

Les malfaiteurs n'ont pas réussi à gagner la salle des coffres, mais ont déclenché une alarme vers 03h50, provoquant l'arrivée de la police et des pompiers en raison d'un début d'incendie - volontaire ou involontaire - éteint en début de matinée.

Le week-end dernier, les malfaiteurs avaient déclenché volontairement un incendie, probablement afin d'effacer les traces. Cent vingt-cinq clients avaient alors vu leurs coffres fracturés, selon LCL. Le montant du butin n'est pas connu.

La BRB (brigade de répression du banditisme) est chargée de l'enquête et une inspection était en cours dans les sous-sols et égouts pour déterminer comment les malfaiteurs ont procédé. Ceux-ci ont en tout cas abandonné sur les lieux du matériel, notamment un marteau-piqueur.

A Montreuil, le 1er janvier, 117 coffres sur 700 avaient été forcés, les malfaiteurs parvenant à gagner la salle située en sous-sol en creusant un trou depuis les locaux de l'agence de la Caisse d'épargne.

La technique rappelle le "casse" mythique commis à Nice en 1976 par Albert Spaggiari, qui avait réussi à dérober l'équivalent de 24 millions d'euros à la Société générale en passant par les égouts.

Il avait laissé sur les murs l'inscription "sans haine, sans violence et sans armes", inspirant ensuite cinéastes comme gangsters.

Nicolas Bertin et Thierry Lévêque, édité par Eric Faye