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Société

Un syndicat de police critique des peines légères aux Tarterêts

Le parquet d'Evry a interjeté appel du jugement rendu mercredi à l'encontre de deux des quatre jeunes accusés d'avoir blessé des policiers à Corbeil-Essonnes (Essonne), jeudi dernier. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé

Le parquet d'Evry a interjeté appel du jugement rendu mercredi à l'encontre de deux des quatre jeunes accusés d'avoir blessé des policiers à Corbeil-Essonnes (Essonne), jeudi dernier. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé - -

PARIS (Reuters) - Le syndicat de police Alliance critique jeudi la faiblesse des peines infligées à deux des quatre jeunes jugés pour avoir blessé...

PARIS (Reuters) - Le syndicat de police Alliance critique jeudi la faiblesse des peines infligées à deux des quatre jeunes jugés pour avoir blessé des policiers à Corbeil-Essonnes (Essonne) jeudi dernier.

Le tribunal correctionnel d'Evry a condamné mercredi à sept mois et à trois mois de prison ferme deux jeunes hommes de 18 et 20 ans. Deux garçons de 16 ans, placés sous contrôle judiciaire par un juge des mineurs, seront jugés ultérieurement.

Le ministère de l'Intérieur et les syndicats de policiers avaient vivement dénoncé l'agression d'une patrouille de police jeudi dernier dans le quartier sensible des Tarterêts par plusieurs dizaines de jeunes.

Un policier avait été blessé à coups de marteau et d'autres plus légèrement par des jets de pierres.

"Aujourd'hui, les policiers ne comprennent pas la légèreté des peines de prisons prononcées et l'absence de mandat de dépôt contre des délinquants qui ont montré une véritable haine et une volonté manifeste de 'se faire un flic'", déclare Alliance.

Selon le deuxième syndicat de policiers, les fonctionnaires présents à l'audience "sont d'autant plus dégoutés qu'à l'énoncé du verdict des cris de joies exubérants, des 'Vive la France', des applaudissements nourris et de larges sourires des amis de ces voyous ont accompagné la sortie de ces derniers."

Dans un communiqué, Alliance dit craindre que "ces actes intolérables ne se généralisent davantage" si la justice "ne répond pas fermement, avec sévérité, aux agresseurs de policiers".

Gérard Bon, édité par Yann Le Guernigou