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Société

Un site pour contester vos PV

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Un nouveau site propose aux automobilistes de contester à leur place leurs PV, grâce à des juristes et des avocats.

Arnof Haddouk, 23 ans, est parisien et analyste programmeur de profession. Il a eu, personnellement, beaucoup de problèmes avec les PV et, il y a 3 mois et demi, il a créé le site aaallopv.com, qui permet aux automobilistes de contester leurs PV. Depuis, le site, grâce à ses lettres types et ses juristes et avocats qui répondent par mail et téléphone, a déjà contesté 23 000 PV. Ce type de site existait déjà, mais souvent de manière plus amateur et approximative.

Le principe

Arnof Haddouk était ce matin en direct dans Bourdin&Co pour présenter son site : « Le principe ? Vous garez mal votre voiture, vous arrivez et vous retrouvez sur votre pare-brise un papillon, et bien nous on va éventuellement vous aider à contester ce PV et faire en sorte que vous ne le payiez pas. Il existe déjà des sites avec des lettres-types de contestation, mais ce ne sont pas des sites qui ne font que ça donc ils ne sont pas souvent mis à jour et ont entre 4 et 8 mois de retard sur toute la juridiction française. A la différence, le notre est actualisé quasiment tous les jours ».

« Il y a deux formules. Soit vous allez sur le site et vous trouvez les vices de forme pour contester votre PV. Soit, avec notre nouveau service qui démarre à la rentrée, vous nous envoyez vos PV et on a nos juristes qui vont s'occuper de la contestation. Avec la première formule, on vous fait 50% du boulot, et avec la seconde on vous fait la totalité du travail. Cette deuxième formule coûtera 29 euros ».

Un problème d'éthique ?

Si contester des PV qui sanctionnent des infractions au code de la route ne dérange pas Arnof Haddouk, il pose cependant des limites : « J'habite à Paris, et dès qu'on est motorisé c'est assez compliqué de trouver où se garer et les PV se multiplient. D'autre part, on s'occupe des éventuels PV pour flash, mais on ne travaille ni avec les chauffards de la route ni avec les alcooliques. Si quelqu'un se fait attraper avec un dépassement de la vitesse autorisée de plus de 30 km/h, on ne travaillera pas avec cette personne. Mais la plupart des excès de vitesse que l'on traite ne dépassent pas 10 km/h ».

La rédaction-Bourdin & Co