Un policier mulhousien passé à tabac, selon un syndicat
Il était habillé en civil et conduisait sa propre voiture. Pourtant, c’est bien pour son emploi de policier qu’un homme de 37 ans aurait été agressé dans la nuit de samedi à dimanche. Rentrant de son service à Kingersheim près de Mulhouse, dans le Haut-Rhin, il roulait dans son vehicule personnel vers 1h30 du matin quand il s’est vu barrer la route par un véhicule qui l'a obligé à emprunter une autre voie : « un cul de sac au bout duquel l’attendaient une quinzaine d’individus cagoulés et armés de bâtons de bois », raconte Michel Corriaux, responsable régional du syndicat Alliance-Police nationale. Pour lui, évidemment, « la préméditation ne fait aucun doute ».
« Sale flic »
Frappé au visage à plusieurs reprises, le policier a le temps d’entendre crier « sale flic » avant de perdre connaissance. Pour les syndicats, c’est donc pour sa qualité de policier qu’il a été agressé. Quelques minutes plus tard, il reprend connaissance et se réveille dans sa voiture qui commence à brûler. Les agresseurs, eux, ont disparu. Le policier réussit à éteindre les flammes et prévenir les secours.
Souffrant de brûlures aux mains et d'une fracture de la mâchoire, il devait sortir de l'hôpital dimanche soir. « On est en colère, ça fait des années qu’on dénonce un sentiment d’impunité croissante chez les voyous », dénoncent les syndicats.