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Société

Un drapeau arc-en-ciel sur l'Assemblée nationale déchiré

(Photo d'illustration)

(Photo d'illustration) - Jeff Pachoud-AFP

Un drapeau arc-en-ciel accroché sur la façade de l'Assemblée nationale à l'occasion de la marche des fiertés ce samedi a été arraché vendredi.

Un drapeau arc-en-ciel pavoisant l'Assemblée nationale à l'occasion de la marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi, trans et intersexes (LGBTI) a été déchiré en fin de soirée vendredi 29 juin. Un individu a été interpellé ce samedi.

L'auteur, arrêté rapidement par la garde républicaine assurant la sécurité du palais-bourbon, s'est revendiqué "militant d'extrême droite et anti-LGBT". A la demande du président de l'Assemblée François de Rugy (LaREM), une plainte va être déposée.

Une première à l'Assemblée nationale

Le drapeau, un des deux placés à la porte de l'Assemblée place du palais-bourbon, a été dégradé à mi-hauteur. C'est la première fois que l'institution est ainsi pavoisée, pour la marche des fiertés samedi 30 juin à Paris, à l'initiative de François de Rugy.

Le drapeau arc-en-ciel "est le symbole en général de la lutte contre l'homophobie, de l'égalité des droits", avait-il souligné jeudi, relevant que "c'est un combat qui est souvent passé par l'Assemblée nationale, qui a parfois été d'ailleurs assez agité à l'Assemblée nationale, mais aujourd'hui on voit que ce sont plutôt des sujets qui rassemblent".

François de Rugy, issu des rangs écologistes, ainsi que plusieurs députés ont prévu de participer à la marche des fiertés.

Cette dégradation intervient après la découverte d'un tag homophobe dans le quartier du Marais, dans la nuit de lundi à mardi dernier. Des passages piétons arc-en-ciel avaient été barbouillés de peinture blanche, accompagnés de l'inscription "LGBT hors de France". La mairie du 4e arrondissement a annoncé avoir porté plainte.

Cy.C avec AFP