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Société

Un adolescent affirme avoir été visé par un flash ball

Un adolescent ayant perdu un oeil lundi soir à Audincourt, dans le Doubs, affirme avoir été touché par un tir de flash ball, une arme qui projette des balles en caoutchouc utilisée par la police, indique son avocat. Il a porté plainte pour violences par a

Un adolescent ayant perdu un oeil lundi soir à Audincourt, dans le Doubs, affirme avoir été touché par un tir de flash ball, une arme qui projette des balles en caoutchouc utilisée par la police, indique son avocat. Il a porté plainte pour violences par a - -

STRASBOURG (Reuters) - Un adolescent qui a perdu un oeil lundi soir à Audincourt (Doubs) affirme avoir été touché par un tir de flash ball, une arme...

STRASBOURG (Reuters) - Un adolescent qui a perdu un oeil lundi soir à Audincourt (Doubs) affirme avoir été touché par un tir de flash ball, une arme qui projette des balles en caoutchouc utilisée par la police, a dit mercredi son avocat.

Il a porté plainte pour violences par agent de la force publique ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente.

"C'est une bavure, une belle bavure", a dit à Reuters Me Alain Dreyfus-Schmidt.

Cinq fonctionnaires de la police municipale et nationale avaient dû intervenir en urgence au centre ville de cette commune proche de Montbéliard, où une centaine de jeunes appartenant à deux bandes rivales s'affrontaient à coups de barres de fer et de battes de base-ball.

La victime, un lycéen de Montbéliard âgé de 17 ans, affirme qu'il ne participait en rien aux échauffourées, ce que confirmeraient les caméras de vidéosurveillance, selon son avocat.

Le jeune Ayoub "était à un arrêt de bus et revenait de l'auto-école où son copain venait de s'inscrire quand il a ressenti un énorme choc dans le crâne", a-t-il expliqué.

Le procureur de Montbéliard, qui a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), avait reconnu mardi qu'un policier avait fait usage de son flash ball, sans pouvoir affirmer qu'elle était à l'origine des blessures du jeune homme.

Outre la perte de son oeil gauche, celui-ci souffre de lésions à l'oeil droit et d'un nez cassé.

Selon ses dires, le policier "était à un mètre de lui, bras tendu, le visant", a rapporté son avocat.

Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse