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Société

Trafic SNCF: un retour quasiment à la normale lundi, 3 TER sur 4 et 2 Intercités sur 3 circuleront

Très perturbé ces derniers jours, le trafic des Ouigo, TGV et Transiliens revient à la normale dès lundi. En revanche, seuls trois TER sur quatre et deux Intercités sur trois rouleront, de façon disparate selon les régions.

Alors que le trafic ferroviaire restait très perturbé par endroits dimanche soir, la direction de la SNCF a indiqué qu'il reviendrait quasiment à la normale lundi. Toutefois, seuls trois TER sur quatre, et deux Intercités sur trois circuleront sur toute la France.

D'après un communiqué de la SNCF, le taux de circulation dépendra selon les régions. Le trafic des TER sera normal en Alsace, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Normandie, Languedoc-Roussillon ou encore Limousin. La situation devrait toutefois s'améliorer au cours de la journée dans l'hexagone.

Retour à la normale pour les Ouigo, TGV et Transiliens

En revanche, les trains Ouigo, dont le trafic a été très perturbé voire nul ces trois derniers jours, circuleront normalement, tout comme les TGV et les Transiliens.

La SNCF invite les voyageurs à consulter l’état du trafic en temps réel sur l'assistant SNCF et les comptes Twitter des différentes lignes. Pour les billets TGV, OUIGO et Intercités, "les échanges et remboursements sont possibles sans frais", note le communiqué.

Un droit de retrait remis en cause

À l'origine des perturbations, un mouvement de droit de retrait des cheminots, lancé à la suite d'un accident survenu mercredi soir: un TER reliant Charleville-Mézières à Reims a percuté un convoi coincé sur un passage à niveau dans les Ardennes, faisant 11 blessés dont plusieurs hospitalisés. Le conducteur, qui a porté secours aux passagers alors qu'il était lui-même blessé, était le seul agent SNCF à bord du train.

Les syndicats contestent ce mode de fonctionnement, qui permet de faire circuler des trains sans contrôleur, évoquant des risques de sécurité pour les voyageurs. Pour cette raison, ils ont exercé leur droit de retrait.

Le Premier ministre Édouard Philippe s'est montré favorable à des sanctions contre les auteurs des perturbations, face à ce qu'il a appelé "une grève sauvage" et un "détournement du droit de retrait". "La SNCF n'exclut pas de les sanctionner individuellement", a de son côté déclaré le secrétaire d'État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.

Salomé Vincendon