BFMTV
Société

Surveillant : métier à risque

BFMTV
Les surveillants sont continuellement au contact des détenus, pour les encadrer mais aussi parfois pour subir leur violence.

A l'occasion de sa venue à la prison de Villefranche-sur-Saône, Jean-Jacques Bourdin a pu interviewer Laurent, surveillant. Celui a d'abord décrit le système du « yo-yo » : grâce à des draps et des fils noués, les détenus se passent des objets d'une cellule à l'autre en faisant balancer le « yo-yo » à travers les barreaux des fenêtres. Un exercice au cours duquel les détenus peuvent échanger « du shit, des portables, toutes sortes d'objets ». Le directeur de la prison, Jérôme Harnois, confirme la présence de stupéfiant dans l'enceinte pénitentiaire, une présence que ses 138 surveillants tentent d'endiguer.

Chaque matin, les surveillants vérifient la présence des détenus, vérifiant également leur état de santé. Vient ensuite la gestion des tâches quotidiennes (poubelles, courrier, ménage,...). Pour leur sécurité, les surveillants doivent suivre certaines règles : ne s'appeler que par son prénom, ne jamais passer devant un détenu, etc...

Dans son témoignage, Laurent raconte également l'agression dont il a récemment été victime : un détenu l'a attiré dans sa cellule en criant, avant de le frapper sans prévenir. Un métier à risque, que l'on ne choisit pas toujours par passion.

La rédaction-Bourdin & Co