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Sursis jusqu'à lundi pour des gens du voyage à anglet

Le tribunal de Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, a accordé un délai à un millier de gens du voyage qui s'étaient opposés à l'évacuation de leur camp par les CRS à Anglet. Le tribunal a confirmé la légalité de l'ordonnance d'évacuation mais a estimé

Le tribunal de Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, a accordé un délai à un millier de gens du voyage qui s'étaient opposés à l'évacuation de leur camp par les CRS à Anglet. Le tribunal a confirmé la légalité de l'ordonnance d'évacuation mais a estimé - -

BORDEAUX (Reuters) - Le tribunal de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) a accordé vendredi un délai de deux jours et demi à un millier de gens du voyage...

BORDEAUX (Reuters) - Le tribunal de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) a accordé vendredi un délai de deux jours et demi à un millier de gens du voyage qui s'étaient opposés à l'évacuation de leur camp par les CRS à Anglet.

Les familles, installées sur un stade avec plus de 270 caravanes, ont jusqu'à lundi 09h00 pour quitter les lieux, a-t-on précisé de source judiciaire.

Le tribunal a confirmé la légalité de l'ordonnance d'évacuation mais a estimé qu'il n'y avait aucun caractère d'urgence pour la mettre en oeuvre alors que les occupants du camp ont annoncé leur départ le dimanche 15 août.

En début de matinée, près d'un millier d'entre eux s'étaient opposés à l'évacuation de ce camp illégal qu'ils ont installé le 1er août.

En application d'une décision de justice, la préfecture avait dépêché sur place une compagnie de CRS et un hélicoptère.

Un cordon d'occupants portant une banderole "Association de la vie du voyage" a fait obstacle à l'entrée des forces de l'ordre.

Se disant tous Français et commerçants ambulants venus sur la côte vendre leurs marchandises durant la période d'été, ils ont expliqué avoir fait appel de la décision du tribunal de Bayonne et demandé à pouvoir partir dimanche, comme ils l'avaient initialement prévu.

Les autorités affirmaient pour leur part que l'ordonnance de référé ordonnant leur expulsion était immédiatement exécutoire.

Les forces de l'ordre se sont finalement éloignées du camp, tandis que ses occupants se disaient prêts à quitter les lieux dès que la justice le leur demanderait.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait annoncé jeudi une accélération de l'évacuation des camps des gens du voyage et de Roms réclamée par Nicolas Sarkozy.

Il a indiqué que 40 camps avaient été démantelés depuis quinze jours, son objectif étant d'arriver à 300 en trois mois.

Ce durcissement a suscité de vives protestations de la gauche et d'associations de défense des droits de l'homme.

Claude Canellas, édité par Yann Le Guernigou