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Société

Soldat français mort au Mali: une cagnotte ouverte pour soutenir la famille de Maxime Blasco

Le sergent est mort lors d'une opération conduite par la force anti-jihadiste Barkhane au Mali. Plus de 97.000 euros ont été récoltés sur une cagnotte en ligne pour venir en aide à sa famille.

Le sergent Maxime Blasco laisse derrière lui une veuve et un enfant. L'homme de 34 ans est mort au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la force antijihadiste Barkhane dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. Une cagnotte en ligne a été ouverte pour venir en aide à sa famille endeuillée. La somme récoltée - de 97.981 euros ce mercredi - devrait être "versée à la fin des hommages".

"Merci pour votre initiative qui permet à chacun, modestement, d'exprimer sa sympathie, son admiration et sa tristesse", écrit en commentaire un donnateur tandis qu'un autre souhaite "plein de courage" à la famille du défunt.

Une cérémonie nationale présidée par Emmanuel Macron aura lieu ce mercredi à 16h30 à l'Hôtel des Invalides. Le cortège funéraire franchira auparavant le pont Alexandre III à Paris, comme de tradition. Jeudi, un autre hommage lui sera rendu à Varces (Isère, sud-est) par ses frères d'armes du 7e bataillon de chasseurs alpins.

"Valeur exceptionnelle"

Plusieurs fois décoré, le sergent Blasco, 34 ans, avait reçu en juin la médaille militaire "pour la valeur exceptionnelle de ses services". "C'était quelqu'un qui avait un parcours opérationnel exceptionnel", selon le colonel Pascal Ianni, porte-parole des armées.

En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle. Grièvement blessé, notamment avec de multiples fractures vertébrales, il avait réussi à les extraire sur une cinquantaine de mètre avant de les installer "de façon un peu artisanale sur les patins" d'un hélicoptère Tigre pour les extraire de la zone de combat, selon l'état-major.

Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013.

AL avec AFP