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Société

Seriez-vous prêt à donner un organe de votre vivant ?

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Christian Baudelot a « offert » l'un de ses reins à sa femme malade. Il raconte ce parcours du combattant, en France, où le don d'organe de son vivant est méconnu et complexe. Donnez votre avis.

Christian Baudelot, sociologue, co-auteur avec sa femme Olga de Promenade de santé. Il a donné son rein à sa femme atteinte d'une maladie incurable et a témoigné ce matin au micro de Jean-Jacques Bourdin, de son parcours du combattant pour y parvenir, regrettant « un manque énorme d'information » à ce sujet en France : « C'est très peu connu, cette possibilité de greffe de rein avec un donneur vivant. [...] La France est l'un des pays où ça se pratique le moins : sur 100 greffes rénales, on a moins de 7% de greffes avec donneur vivant. Tandis qu'en Suède, en Norvège, aux Etats-Unis, ou en Angleterre, ça tourne autour de 30-40%. [...] En France, on a les lois bioéthiques parmi les plus « tatillonnes » du monde. »

Aujourd'hui, la loi dit qu'on peut donner un organe de son vivant à un parent, un cousin, mais pas à un ami proche. « Ni à une relation stable », ajoute Christian Baudelot, soulignant les difficultés que cela entraîne pour « les gens qui n'ont pas de famille ». 220 personnes meurent chaque année en France alors qu'ils sont sur la liste d'attente des greffes d'organe.

Dans le forum ci-dessous, dites-nous ce que vous pensez du don d'organe du vivant. A quelles conditions seriez-vous prêt à le faire ? Faut-il selon vous assouplir la loi pour le faciliter ?

Pour retrouver l'intégralité de l'interview de Christian Baudelot, cliquez ici.

Faut-il assouplir la loi pour faciliter le don d'organe de son vivant ? C'était le débat de ce mercredi 17 février, dans Bourdin & Co, entre Pierre Noir, vice-président de la fédération des associations pour le don d'organe et de tissus humains, et Olivier Coustère, directeur et co-fondateur de l'association Trans-Forme, l'Association Fédérative Française des Sportifs Transplantés et Dialysés. Pour les écouter, cliquez ici.

La rédaction