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Société

Seine-Saint-Denis: deux policiers de la BAC soupçonnés de banditisme

Deux policiers de BAC de Seine-Saint-Denis ont été interpellés et placés en garde à vue, ce mardi, car soupçonnés d'avoir été en lien avec le banditisme.

Deux policiers de BAC de Seine-Saint-Denis ont été interpellés et placés en garde à vue, ce mardi, car soupçonnés d'avoir été en lien avec le banditisme. - Jacques Demarthon - AFP

Les deux fonctionnaires de police ont été interpellés et placés en garde à vue, ce mardi. Ils sont suspecté par la "police des polices" d'avoir prêté main forte à un réseau de trafiquants de voitures.

Deux policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Seine-Saint-Denis ont été interpellés, ce mardi, avant d'être placés en garde à vue. Ils sont soupçonnés de s'être adonnés à des dérives liées à une affaire de banditisme.

Trafic de voitures

Selon les premiers éléments de l'enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la "police des polices"), les deux suspects sont présumés avoir prêté main forte à un réseau de maquilleurs, revendeurs et trafiquants de voitures.

La "police des polices" a agi sur commission rogatoire d'un juge pour "association de malfaiteurs". Elle a procédé à des perquisitions à la BAC de Seine-Saint-Denis parallèlement à ces interpellations de policiers, dont l'une a été effectuée en province, selon des sources proches de l'enquête, consultées par l'AFP. 

Des informations précieuses transmises?

Les deux suspects, de par leurs fonctions, auraient pu livrer des informations confidentielles au présumé réseau de trafiquants, notamment sur des numéros d'immatriculation de véhicules.

La dernière affaire de présumées dérives ayant visé une BAC était celle de Marseille. Six policiers avaient été mis en examen, en octobre 2012, pour vol et extorsion en bande organisée aux dépens de dealers et écroués pendant deux mois et demi. 

De "graves soupçons de dérives"

Dans cette nouvelle affaire, précise-t-on, en l'état des investigations, il y a deux suspects qui "doivent s'expliquer" sur de "graves soupçons de dérives" si les faits qui leur sont reprochés sont avérés, a-t-on dit de mêmes sources.

Jé. M., avec AFP