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Société

Mayotte: des coupures d'eau de 16 heures auront lieu quotidiennement dans certaines communes

Un petit cours d'eau jonché de déchets dans un quartier proche du bidonville Talus 2 à Koungou dans le nord-est de Mayotte, le 27 mai 2023. PHOTO D'ILLUSTRATION

Un petit cours d'eau jonché de déchets dans un quartier proche du bidonville Talus 2 à Koungou dans le nord-est de Mayotte, le 27 mai 2023. PHOTO D'ILLUSTRATION - Philippe LOPEZ © 2019 AFP

Dans un communiqué, la préfecture annonce l'élargissement de la plage horaire des coupures pour plusieurs secteurs de l'archipel, confronté cette année à une sécheresse "sans précédent".

La préfecture de Mayotte a annoncé ce mercredi une intensification des coupures d'eau, jusqu'à une par jour pour les communes les plus densément peuplées de l'île, en proie à une crise de l'eau depuis plusieurs mois.

À partir de lundi, les communes les plus densément peuplées que sont Mamoudzou, Koungou, Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi subiront sept coupures "nocturnes" par semaine d'une durée de 16 heures: l'eau sera coupée de 16h00 à 8h00 le lendemain matin.

Sécheresse "sans précédent"

Les treize autres villes du département français de l'Océan indien devront quant à elles faire face à trois "tours d'eau" de 24 heures par semaine, de 16h00 à 16h00 le lendemain, indique la préfecture de Mayotte dans un communiqué. Ces restrictions sont rendues nécessaires par la sécheresse qui sévit à Mayotte, ainsi que par la vétusté du réseau, justifient les autorités.

"À l'exception de l'année 1997, il n'est jamais tombé aussi peu de pluie dans le département", souligne la Préfecture.

La sécheresse à laquelle fait face Mayotte avait déjà contraint les autorités à mettre en place une troisième coupure hebdomadaire le 22 mai, avant une quatrième mi-juin. Alors qu'un cinquième tour d'eau devait être mis en place début juillet, le manque de pluie a contraint le Comité de suivi de la ressource en eau à accélérer la cadence.

Le début de la prochaine saison des pluies est prévu pour le mois de novembre.

Ariel Guez avec AFP