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Société

Rumeur à l'école : "Peillon fait du chantage", dénonce Medhi

Malgré la mise au point de Vincent Peillon, des comités locaux ont choisi de maintenir leur appel à retirer les enfants des écoles maternelles et primaires aujourd'hui.

Malgré la mise au point de Vincent Peillon, des comités locaux ont choisi de maintenir leur appel à retirer les enfants des écoles maternelles et primaires aujourd'hui. - -

Pas question de laisser la rumeur se propager : Vincent Peillon veut rassurer les parents qui n'envoient pas leurs enfants à l'école par crainte de la théorie du genre. Mais tous ne semblent pas convaincus par le ministre.

Elle court, elle court et il semble parfois difficile de l'arrêter. La rumeur sur la théorie du genre enseignée à l'école ne se stoppe pas d'un simple discours. Malgré toute sa volonté et son aplomb, le ministre de l'Education Vincent Peillon n'a pas encore convaincu les parents les plus radicaux, ces parents qui croient dur comme fer que l'enseignement de l'égalité homme/femme sert de paravent à des cours d'éducation sexuelle ou à l'initiation à la masturbation, ce qu'a pourtant infirmé mercredi sur RMC la ministre déléguée à la Réussite éducative George Pau-Langevin.

"Convoquer les parents"

Le ministre de l'Education nationale demande aux directeurs d'écoles de "convoquer les parents" qui suivent le boycott. Histoire de tordre le cou à la rumeur et leur rappeler qu'il y a une obligation scolaire à l'égard des enfants en France. Une mise au point indispensable quand, mercredi, plusieurs fédérations de parents d'élèves qui s'étaient opposés à la "Journée de retrait de l'école" ont reçu des menaces.

L'appel au retrait maintenu

Malgré la mise au point de Vincent Peillon, des comités locaux ont choisi de maintenir leur appel à retirer les enfants des écoles maternelles et primairesce jeudi. C'est le cas notamment à Grenoble, Montpellier et à Béziers (le mouvement a été suspendu à Montélimar). "On est un peu déçu. C'est du chantage d'appeler les directeurs à convoquer les parents. Tout ce que l'on souhaite c'est plus de clarté, d'explication et d'être rassuré", explique ainsi Medhi à l'origine du mouvement à Béziers et qui n'a pas envoyé ses enfants en classe ce matin.

La Rédaction avec C. Martelet