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Rouillan, ex-d'Action directe, libéré sous bracelet électronique

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PARIS (Reuters) - La cour d'appel de Paris a confirmé jeudi une remise en liberté avec placement sous bracelet électronique de Jean-Marc Rouillan,...

PARIS (Reuters) - La cour d'appel de Paris a confirmé jeudi une remise en liberté avec placement sous bracelet électronique de Jean-Marc Rouillan, ancien leader du groupe armé d'extrême gauche Action directe, a-t-on appris au parquet général.

La cour a validé une décision de première instance rendue en février, dont le parquet avait fait appel. Jean-Marc Rouillan sortira de prison le 19 mai, après presque un quart de siècle de détention.

Il sera assigné à résidence et restera sous contrôle électronique pendant un an, après quoi il sera accessible à un régime de libération conditionnelle, sans bracelet électronique et avec des obligations moindres.

Jean-Marc Rouillan purgeait depuis 1987 des condamnations à perpétuité prononcées pour complicité des assassinats du PDG de Renault Georges Besse en 1986 et de l'ingénieur général de l'armement René Audran en 1985.

Il avait déjà bénéficié d'une semi-liberté entre décembre 2007 et octobre 2008 avant d'être renvoyé en détention en raison de propos à la presse relatifs aux faits ayant motivé sa condamnation, ce qui lui était interdit.

Jadis "ennemi public n°1", homme le plus recherché de France dans les années 1980, il avait été arrêté en février 1987 avec trois autres membres d'Action directe.

Tous les autres anciens membres du groupe, Nathalie Ménigon - qui a épousé Rouillan en détention - Georges Cipriani et Régis Schleicher ont purgé de longues peines de prison et bénéficient aujourd'hui de régimes de liberté surveillée. Joëlle Aubron, atteinte d'une tumeur au cerveau, avait été pour sa part libérée le 16 juin 2004 avant de décéder le 1er mars 2006.

Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal