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Société

Roméro : « Elle est délivrée de ses souffrances »

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Chantal Sébire est morte hier. Un décès qui a provoqué l’émotion chez ceux qui soutenaient son combat, comme Jean-Luc Roméro.

On pourrait connaître aujourd'hui les causes de la mort de Chantal Sébire, cette mère de famille de 52 ans atteinte depuis 8 ans d'une tumeur incurable qui lui déformait le visage et la faisait atrocement souffrir. Chantal Sébire a été retrouvée morte hier soir à son domicile de Plombières-lès-Dijon (Côte d'Or).

Elle avait en vain sollicité auprès de la justice et de Nicolas Sarkozy le droit de recourir à l'euthanasie et la justice avait rejeté lundi dernier sa demande d'euthanasie.

Jean-Luc Roméro, responsable de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), a accompagné Chantal Sébire dans son combat. A l'annonce de sa mort, il a exprimé « la tristesse pour tous ceux qui l'ont connue » et a estimé qu'elle était « délivrée de ses souffrances comme elle le souhaitait ». Selon lui, « on pensait qu'il y avait une faille dans la loi Léonetti et c'est pour cela qu'elle avait fait ce recours en justice ». Ainsi, il se dit « triste qu'elle n'ait pas gagné ce recours car, au-delà de toutes les souffrances qu'elle avait, cela aurait été une grande joie pour elle de voir que son combat et sa demande avaient été entendus ».

Ce matin, le procureur de la République de Dijon, Jean-Pierre Alacchi, a indiqué qu'il n'y avait "pas d'éléments suffisants" pour déterminer les causes de la mort de Chantal Sébire et qu'il se posait la question de savoir si l'on va faire ou non une autopsie ».

La rédaction et Henry Darrasse