Revivez le direct de Bourdin & Co du 26 février

Ce mardi sur RMC, Jean-Jacques Bourdin est revenu sur la vidéo des otages français enlevés au Cameroun avec le spécialiste Bertrand Monnet. Fabio Liberti, de l’Iris, a commenté le résultat des élections en Italie. Michèle Delaunay, la ministre en charge des personnes âgées, s’est prononcée contre un contrôle des maisons de retraite par le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co de ce mardi matin.

Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce mardi sur RMC :

Il est 9h, merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !

De 8h35 à 9h, Jean-Jacques Bourdin reçoit Jean-Marie Delarue, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté qui souhaite que son administration puisse aussi visiter les maisons de retraite pour personnes dépendantes, estimant que, comme dans les prisons ou les locaux de garde à vue, des personnes y sont aussi privées de liberté.

8h25 - C'est l'heure du Parti Pris, la chronique d'Hervé Gattegno : Le vrai projet de Fillon : un abri jusqu’en 2017

Julie Vandal, correspondante de RMC à Lagos au Nigeria

Retour avec Julie Vandal, la correspondante de RMC à Lagos au Nigeria, sur la vidéo des otages français et les revendications de Boko Haram, groupe terroriste du Nigeria qui revendique l’enlèvement et demande la libération de plusieurs prisonniers.

8h23 – Julie Vandal : « Les autorités nigérianes n’ont pas encore identifié la vidéo. Libérer ces prisonniers, ce serait donner gain de cause aux terroristes, céder du terrain et favoriser le radicalisme ».

Michèle Delaunay, ministre chargée des personnes âgées et de l’autonomie

Comme les prisons, faut-il pouvoir contrôler les maisons de retraite ? Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l’autonomie, répond à cette question après la demande de Jean-Marie Delarue (Contrôleur général des lieux de privation de liberté) qui souhaite que son administration puisse visiter les établissements pour personnes âgées dépendantes.

8h15 – Michèle Delaunay : « Est-ce que ça paraîtrait encourageant de se dire : "je vais dans un lieu privatif de liberté" ? Pensons au personnel de ces établissements. Ne serait-ce pas un mauvais signe de leur dire que leur établissement est assimilé à cela ? »

8h14 – Michèle Delaunay : « Nous devons faire progresser les conditions d’accueil. Il faut aussi mieux fixer la limite entre les garanties de liberté et le devoir de sécurité que doivent assurer les directeurs de maisons de retraite. Les établissements médicalisés sont contrôlés par les départements et les agences régionales de santé ».

8h12 - Michèle Delaunay : « J’ai longuement parlé avec Jean-Marie Delarue, il pose de très bonnes questions, à savoir la garantie des droits et des libertés dans les maisons de retraite. Mais assimiler les maisons de retraite à des lieux privatifs de liberté, comme les prisons, je suis réticente ».

Fabio Liberti, directeur de recherche à l’Iris

Directeur de recherche à l’Iris (Institut des relations internationales et stratégiques), Fabio Liberti fait le point sur un pays bloqué : l’Italie n'a pas dégagé de majorité franche au Parlement après un scrutin dimanche et lundi marqué par le vote contestataire, notamment pour l'ancien comique Beppe Grillo qui rejette en bloc le système politique italien actuel.

7h57 – Fabio Liberti : « L’une des options est un retour aux urnes. Mais attention au résultat, ça risque de faire encore plus mal. C’est le président en exercice qui va décider, s’il n’arrive pas à former une coalition majoritaire ».

7h56 – Fabio Liberti : « Grillo et Berlusconi sont les grands gagnants : ils ont tous les deux joué sur la colère des Italiens. Le message de Grillo, c’est "éliminons la corruption", les gens ont voté pour ça, pas pour ses idées farfelues. Les gens qui ont voté Berlusconi ont plus voté contre Merkel, c'est un vrai camouflet pour elle ».

7h54 – Fabio Liberti : « La loi électorale, votée par Berlusconi, est extrêmement compliquée. Le parti de Beppe Grillo est le premier parti du pays. Il demande un référendum sur le maintien de l’Italie dans l’euro, mais c’est impossible selon la Constitution italienne ».

Paul Quilès, ancien ministre de la Défense

L'ancien ministre de la Défense Paul Quilès estime que la bombe nucléaire n'a plus de pertinence stratégique et publie Arrêter la bombe où il explique que l’arme atomique n’a pas d’effet dissuasif et coûte très cher à la France pour très peu d’utilité.

7h46 – Paul Quilès : « Il y a une omerta sur le nucléaire. On n’a pas le droit d’en discuter ! Ce débat doit avoir lieu en France. Est-ce que vous avez dissuadé Kadhafi avec l’arme nucléaire ? La Corée du Nord ? Les terroristes du Mali ? »

7h44 – Paul Quilès : « Le nombre d’ogives nucléaires dans le monde diminue. Mais ça n’empêche pas que les cinq pays détenteurs officiels de l’arme ont encore les moyens de faire exploser plusieurs fois la planète. Et ils modernisent leur équipement ».

7h43 - Paul Quilès : « L’arme nucléaire coûte officiellement 3 milliards et demi d’euros par an, mais en réalité beaucoup plus si on compte la modernisation et le démantèlement ».

7h25 - C'est l'heure des Coulisses de la politique, la chronique de Jean-François Achilli : Cahuzac et les milliards

Bertrand Monnet, spécialiste de la gestion des risques criminels

Bertrand Monnet est spécialiste de la gestion des risques criminels à l’Edhec. Il revient sur la diffusion d’une vidéo des 7 otages français enlevés au Cameroun par un groupe qui se revendique de Boko Haram, et demande la libération de plusieurs islamistes détenus au Nigeria et au Cameroun.

7h22 – Bertrand Monnet : « Je pense que ces informations sont vérifiées. On peut faire confiance au gouvernement qui assure que c’est bien Boko Haram ».

7h20 – Bertrand Monnet : « Ce qui est demandé en premier, c’est la libération de femmes, étonnant pour un groupe qui n’a pas une grande considération de la femme. Mais il est très peu probable que l’état nigérian, qui lutte contre eux depuis des années, accède à leur demande ».

7h16 – Bertrand Monnet : « Le risque permanent, notamment pour les enfants, est lié aux conditions de détention et surtout à l’accès à l’eau. Le fait de voir que visiblement, ils sont dans un état de santé correcte, est le seul élément rassurant ».

7h13 – Bertrand Monnet : « Dans la vidéo, les ravisseurs parlent en arabe. Ça participe à une mise en scène pour terroriser la communauté internationale. Le fait de faire référence au Mali, c’est destiné à faire monter la pression, avoir un effet encore plus frappant pour faire passer Boko Haram pour un groupe très proche d’Al Qaïda ».

La vidéo ci-dessous a été floutée et postée sans le son

Mathias Chaillot