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Société

Reprise mercredi des négociations sur le prix du lait

Les producteurs de lait et leurs clients industriels se retrouveront mercredi après-midi à Paris pour reprendre leurs négociations sur les prix de la campagne 2010. La reprise des négociations fait suite à une journée d'actions des producteurs, qui se son

Les producteurs de lait et leurs clients industriels se retrouveront mercredi après-midi à Paris pour reprendre leurs négociations sur les prix de la campagne 2010. La reprise des négociations fait suite à une journée d'actions des producteurs, qui se son - -

PARIS (Reuters) - Les producteurs de lait et leurs clients industriels se retrouveront mercredi après-midi à Paris pour reprendre leurs négociations...

PARIS (Reuters) - Les producteurs de lait et leurs clients industriels se retrouveront mercredi après-midi à Paris pour reprendre leurs négociations sur les prix de la campagne 2010, a-t-on appris lundi de sources proches des producteurs.

"La rencontre est prévue mercredi après-midi. L'heure et le lieu restent à définir", a indiqué à Reuters Thierry Roquefeuil, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).

Un autre responsable à déclaré Reuters que la réunion aurait probablement lieu au siège du Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (CNIEL), qui regroupe les fédérations de producteurs, de coopératives et d'industries du lait.

La reprise des négociations fait suite à une journée d'actions des producteurs, qui se sont invités jeudi dernier aux sièges de plusieurs groupes industriels et de coopératives à l'expiration d'un ultimatum qu'ils leur avaient lancé pour obtenir des hausses de prix.

Etaient visés les groupes Bel, Bongrain et Lactalis ainsi que les coopératives laitières Sodiaal et Laita, accusés de ne pas respecter des accords conclus à l'issue de la crise de l'été 2009 qui prévoyaient une hausse de près de 10% - ou 31 euros les 1.000 litres - des prix du lait sur l'ensemble de 2010.

Le groupe Bel, fabricant de La Vache qui rit, a débloqué la situation en annonçant une hausse des prix payés à ses fournisseurs en 2010 "afin de sortir du contexte de crise actuel". Autre poids lourd du secteur, Lactalis a accepté de faire de même mais la position des autres est plus incertaine.

Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, qui suit la situation de près, a souhaité que les négociations reprennent "et aboutissent rapidement". Il a indiqué que le gouvernement était prêt à financer un plan de développement "de plusieurs millions d'euros" dans les filières lait et élevages à condition qu'un accord soit trouvé en leur sein.

L'industrie souhaite aussi que les négociations sur les prix prennent en compte à partir de 2011 le différentiel existant entre la France et l'Allemagne, où le litre de lait se paie moins cher.

Les producteurs ont indiqué qu'ils étaient prêts à discuter d'un nouveau système mais que le prix ne serait être considéré comme seul critère en termes de compétitivité.

En cas d'échec des négociations de mercredi, ils ont annoncé leur intention de reprendre leurs opérations de "stickage" de produits dans les rayons de la grande distribution pour inviter les consommateurs à les boycotter.

Yann Le Guernigou, édité par Gérard Bon