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Religions

Val-d'Oise: une ado de 14 ans soupçonnée d'être partie en Syrie

Une adolescente du Val-d'Oise serait partie pour la Syrie. Une enquête a été ouverte (Photo d'illustration)

Une adolescente du Val-d'Oise serait partie pour la Syrie. Une enquête a été ouverte (Photo d'illustration) - -

L'adolescente, qui vit à Argenteuil, a laissé une lettre à ses parents dans laquelle elle dit partir "pour le pays où l'on n'est pas empêché de suivre sa religion".

Une adolescente de 14 ans vivant à Argenteuil, dans le Val-d'Oise, est soupçonnée d'être partie pour la Syrie. Cette jeune musulmane scolarisée dans un collège de la ville, "n'est pas rentrée après sa journée de cours mercredi", a raconté une source proche du dossier, confirmant une information de France bleu 107.1.

"Vers 18 heures, elle a envoyé un texto à ses parents pour leur dire de regarder sous son matelas, dans sa chambre. Son père y a trouvé une lettre. Dans cette lettre, elle dit qu'elle part 'pour le pays où l'on n'est pas empêché de suivre sa religion'", a-t-elle ajouté.

Une enquête ouverte pour disparition

Selon une source policière, l'adolescente, issue d'un milieu musulman modéré, n'avait laissé paraître aucun signe d'un possible départ. Elle n'avait "jamais manifesté jusque-là sa volonté de partir à l'étranger pour des raisons religieuses", a confirmé la source proche du dossier. Selon ses parents, elle était depuis quelques temps plus réservée et portait "une tenue traditionnelle", a ajouté cette source.

"On a ouvert une enquête pour disparition inquiétante dès que l'on a été alerté par ses parents", a indiqué le parquet de Pontoise, qui a précisé s'être dessaisi de l'affaire au profit du parquet de Paris.

Celui-ci a ouvert jeudi une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et au service antiterroriste de la PJ (SDAT), a indiqué une source judiciaire.

D'après le parquet de Pontoise, la jeune fille semblait envisager "un départ pour la Syrie". "Nous avons toutefois perdu la traçabilité de son téléphone", a ajouté le parquet.

A. K. avec AFP