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Une stèle du cessez-le-feu en Algérie profanée dans l'Essonne

UNE STÈLE DU CESSEZ-LE-FEU EN ALGÉRIE PROFANÉE DANS L'ESSONNE

UNE STÈLE DU CESSEZ-LE-FEU EN ALGÉRIE PROFANÉE DANS L'ESSONNE - -

PARIS (Reuters) - Marc Laffineur, secrétaire d'État aux Anciens combattants, a dénoncé dimanche la profanation à Grigny, dans l'Essonne, dans la...

PARIS (Reuters) - Marc Laffineur, secrétaire d'État aux Anciens combattants, a dénoncé dimanche la profanation à Grigny, dans l'Essonne, dans la nuit du 16 au 17 mars, d'une stèle commémorative du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie.

Il estime, dans un communiqué, que "cet acte imbécile et lâche témoigne d'un profond mépris à l'égard de ceux pour qui le 19 mars marque la fin des combats en Algérie et signifie le retour dans leurs foyers."

"Il insulte la mémoire de tous les soldats qui tombèrent avant la signature des accords d'Evian", ajoute-t-il.

Le gouvernement français a décidé de n'organiser aucune commémoration nationale le 19 mars, une date qui "divise les Français", a indiqué le ministère de la Défense.

De même, le 18 mars, date de la signature des accords d'Evian entre Paris et le FLN algérien en 1962, n'a pas été fêté ce dimanche sur le plan national.

Des cérémonies et des dépôts de gerbe ont eu lieu dans un certain nombre de communes mais à l'initiative d'associations d'anciens combattants ou de municipalités.

Dans un communiqué, le ministère de la Défense a expliqué l'absence de commémoration nationale par le souci de ne pas "raviver les plaies d'une page douloureuse" de l'histoire de France.

"Si le 19 mars évoque la joie du retour des militaires français dans leurs familles, il marque également l'amorce d'un drame pour les rapatriés, contraints au déracinement, et le début d'une tragédie pour les Harkis, massacrés dans les semaines qui suivirent, au mépris des accords d'Evian", écrivait-il vendredi.

Gérard Bon, édité par Patrick Vignal