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Mises en examen dans l'enquête sur une filière islamiste

Les quatre hommes interpellés dans le cadre d'une enquête sur une filière de Français partis combattre avec les islamistes au Sahel ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue d'une entreprises terroriste". /Photo d'archives/REUTERS/Step

Les quatre hommes interpellés dans le cadre d'une enquête sur une filière de Français partis combattre avec les islamistes au Sahel ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue d'une entreprises terroriste". /Photo d'archives/REUTERS/Step - -

PARIS (Reuters) - Les quatre hommes interpellés dans le cadre d'une enquête sur une filière de Français partis combattre avec les islamistes au...

PARIS (Reuters) - Les quatre hommes interpellés dans le cadre d'une enquête sur une filière de Français partis combattre avec les islamistes au Sahel ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue d'une entreprises terroriste", a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

Deux ont été placés en détention provisoire et les deux autres sous contrôle judiciaire, a-t-on précisé.

Les quatre hommes - deux Français d'origine congolaise, un Franco-Algérien et un Malien - ont été arrêtés mardi en région parisienne, notamment à L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a précisé que l'enquête pouvait être liée à l'arrestation l'été dernier au Niger d'un Franco-Congolais de 27 ans, Cédric Lobo.

Ce dernier a été arrêté à Niamey alors qu'il tentait d'acheter un véhicule 4x4 avec un faux permis. Il voulait gagner Tombouctou, au Mali, et rejoindre les rangs d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon les enquêteurs.

Arrêté par la police nigérienne, il a été expulsé vers la France, où il a été mis en examen et incarcéré, précise-t-on de source policière.

Selon Manuel Valls, il y a actuellement "une poignée de Français" aux côtés des groupes islamistes que les forces françaises combattent au Mali, et plusieurs dizaines en Syrie.

Jean-Baptiste Vey