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"Je ne connais pas d'islamisme modéré", dit Jeannette Bougrab

"Je ne connais pas d'islamisme modéré", déclare samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France la secrétaire d'Etat française à La Jeunesse, Jeannette Bougrab, qui s'inquiète des résultats des récentes élections en Afrique du Nord. Les élections organisées

"Je ne connais pas d'islamisme modéré", déclare samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France la secrétaire d'Etat française à La Jeunesse, Jeannette Bougrab, qui s'inquiète des résultats des récentes élections en Afrique du Nord. Les élections organisées - -

PARIS (Reuters) - "Je ne connais pas d'islamisme modéré", déclare samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France la secrétaire d'Etat française à...

PARIS (Reuters) - "Je ne connais pas d'islamisme modéré", déclare samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France la secrétaire d'Etat française à La Jeunesse, Jeannette Bougrab, qui s'inquiète des résultats des récentes élections en Afrique du Nord.

Les élections organisées en Egypte, en Tunisie et au Maroc après les soulèvements populaires de ces derniers mois ont donné l'avantage à des partis se réclamant de l'islam.

"C'est très inquiétant. Je ne connais pas d'islamisme modéré", déclare Jeannette Bougrab, qui est d'origine arabe.

"Il n'y a pas de charia light (...) Le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des droits et des libertés, notamment de la liberté de conscience", ajoute l'ancienne présidente de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).

Jeannette Bougrab, qui s'inquiète notamment pour les femmes, déclare faire "partie de celles qu estiment qu'on peut interdire des partis politiques fondés sur des pratiques qui portent atteinte à une Constitution".

Elle prend l'exemple de l'Allemagne, où "l'Histoire à montré (...) que la démocratie peut être fragile".

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé s'est pour sa part déclaré favorable à un dialogue avec les partis "qui ne franchissent pas la ligne rouge", estimant qu'on "ne peut partir du principe que tout parti qui se réfère à l'islam doit être stigmatisé".

Elizabeth Pineau