Raffarin : « Le vote pour la taxe professionnelle n’est pas acquis »

A la tête de la fronde UMP contre la réforme de la fiscalité locale, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin met en garde le gouvernement sur la fin de la taxe professionnelle.

Réunis en congrès ce mardi à Paris, les maires de France sont en colère. Inquiets de voir leurs recettes baisser, les élus locaux dénoncent notamment la réforme de la taxe professionnelle et la réforme territoriale qui prévoit de diviser par trois les entités locales. Le Premier ministre, François Fillon, accompagné de 20 membres du gouvernement, dont la ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, les affronteront cet après-midi, tandis que Nicolas Sarkozy a préféré en rencontrer 700 à l'Elysée, vendredi.

« Le gouvernement doit encore faire des pas en avant »

À la tête de la fronde des sénateurs UMP contre la réforme de la fiscalité locale et de la taxe professionnelle, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, met en garde le gouvernement : « Aujourd'hui, le vote n'est pas acquis. Le gouvernement a fait un certain nombre de pas en avant ; il doit en faire encore. Nous sommes là pour le moment au milieu du guet ; nous attendons des gestes supplémentaires. Le vote, en ce qui me concerne aujourd'hui, pour la réforme de la taxe professionnelle, n'est pas acquis. Je vote oui à la suppression pour les entreprises, mais je n'ai pas encore donné mon accord pour la compensation pour les collectivités territoriales. »

Pour écouter l'intégralité de l'interview de Jean-Pierre Raffarin, cliquez ici.

La rédaction-Bourdin & Co