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Société

"Profonde tristesse" de la famille du juge Michel après la semi-liberté de son assassin

Le juge Michel, ici à gauche le 12 octobre 1979, a été assassiné en 1981 à Marseille alors qu'il circulait à moto.

Le juge Michel, ici à gauche le 12 octobre 1979, a été assassiné en 1981 à Marseille alors qu'il circulait à moto. - Gérard Fouet - AFP

L'assassin du juge Michel, François Checchi, condamné en 1988 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 18 ans, bénéficie depuis lundi d'un régime de semi-liberté. La famille a fait part de son "extrême indignation".

Tristesse et indignation. La famille du juge Michel, tué en 1981 à Marseille alors qu'il circulait à moto, a fait part samedi de son "extrême indignation" à la suite de l'aménagement de peine dont bénéficie l'assassin de ce magistrat, spécialiste des réseaux internationaux de trafic de drogue.

François Checchi, 65 ans, condamné en 1988 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 18 ans, bénéficie depuis lundi d'un régime de semi-liberté, a rapporté La Provence samedi.

"Profonde douleur"

"Madame Jacqueline Michel, veuve du juge Pierre Michel et leurs deux filles Béatrice et Emmanuelle, tiennent à faire part de leur extrême indignation et de leur profonde douleur suite à la décision d'aménagement de peine de l'un des assassins de leur époux et père", ont-elles indiqué.

"Elles indiquent qu'elle s'étaient au préalable formellement opposées à cette demande, comme elles l'ont systématiquement fait lors de multiples démarches similaires formulées ces dernières années. Il apparaît désormais que l'avis de la famille Michel ne mérite plus aucune considération", poursuivent-elles.

D. N. et C. P. avec AFP