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Près d'un tiers des Français approuvent les idées du FN

D'après les résultats d'un sondage TNS Sofres, effectué entre le 6 et le 9 janvier, 31% des personnes interrogées se disent "d'accord avec les idées" du parti d'extrême droite contre 22% en janvier 2011. /Photo d'archives/REUTERS

D'après les résultats d'un sondage TNS Sofres, effectué entre le 6 et le 9 janvier, 31% des personnes interrogées se disent "d'accord avec les idées" du parti d'extrême droite contre 22% en janvier 2011. /Photo d'archives/REUTERS - -

PARIS (Reuters) - Près d'un tiers des Français approuvent les idées défendues par le Front national, un niveau encore jamais atteint à l'approche...

PARIS (Reuters) - Près d'un tiers des Français approuvent les idées défendues par le Front national, un niveau encore jamais atteint à l'approche d'une élection présidentielle, révèle un sondage TNS Sofres réalisé pour Le Monde, Canal+ et France Info et publié jeudi.

D'après les résultats de ce sondage, effectué entre le 6 et le 9 janvier, 31% des personnes interrogées se disent "d'accord avec les idées" du parti d'extrême droite contre 22% en janvier 2011.

Ce taux d'adhésion est supérieur à celui de 28% enregistré en mai 2002, année au cours de laquelle le FN était parvenu à se hisser au second tour du scrutin le 21 avril.

A la question : "Pensez-vous que le FN représente un danger pour la démocratie en France ?", 53% des personnes interrogées ont répondu :"oui". Elles étaient 70% en 2002.

"Le FN a particulièrement augmenté chez les moins de 35 ans. En un an, leur taux d'adhésion aux idées du FN passe de 11 à 28%", souligne le directeur général de TNS Sofres, Edouard Lecerf, cité par Le Monde.

"On a, depuis 2002, vécu avec la crainte d'un nouveau 21 avril. Ce que l'on mesure aujourd'hui, c'est qu'il peut y avoir, chez certains électeurs, l'espoir d'un nouveau 21 avril cette année", ajoute-t-il.

La publication de ce sondage, réalisé auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus selon la méthode des quotas, intervient près d'un an après l'accession à la tête du FN de Marine Le Pen, la fille du fondateur du parti Jean-Marie Le Pen et candidate à l'élection présidentielle de 2012.

Marine Le Pen a déclaré jeudi tabler sur une sortie de l'euro et sur un coup d'arrêt à l'immigration pour ramener la France à l'équilibre budgétaire à l'horizon 2017.

Matthias Blamont, édité par Yves Clarisse