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Société

Patrice de Maistre demande à nouveau sa remise en liberté

Les avocats de l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, écroué à Gradignan (Gironde) depuis le 23 mars, ont déposé mercredi à Bordeaux une nouvelle demande de remise en liberté. /Photo prise le 30 mars 2012/REUTERS/Thom

Les avocats de l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, écroué à Gradignan (Gironde) depuis le 23 mars, ont déposé mercredi à Bordeaux une nouvelle demande de remise en liberté. /Photo prise le 30 mars 2012/REUTERS/Thom - -

BORDEAUX (Reuters) - Les avocats de l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, placé en détention depuis le 23...

BORDEAUX (Reuters) - Les avocats de l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, placé en détention depuis le 23 mars, ont déposé mercredi à Bordeaux une nouvelle demande de remise en liberté, a-t-on appris auprès d'un de ses avocats.

Ecroué à Gradignan (Gironde), Patrice de Maistre s'était vu refuser vendredi dernier sa remise en liberté par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux.

Les magistrats avaient cependant ordonné un examen médical du suspect par un cardiologue afin de vérifier la "compatibilité de son état de santé avec la détention".

"Depuis quinze jours, monsieur de Maistre est placé en détention de manière tout aussi illégitime qu'au 1er jour. Ce que nous ne voulons pas, c'est que le juge oublie que la détention provisoire est une privation de liberté exceptionnelle et nullement de confort", a indiqué à Reuters Me Christophe Cariou-Martin, l'un de ses avocats.

L'avocat bordelais a ajouté que "à ce jour monsieur de Maistre n'a toujours pas rencontré d'expert médical malgré l'injonction de la chambre de l'instruction".

Patrice de Maistre est poursuivi pour "abus de faiblesse et abus de biens sociaux", notamment, dans une enquête portant sur les ponctions opérées sur la fortune de l'héritière de L'Oréal.

Le juge Jean-Michel Gentil, chargé des affaires Bettencourt, fonde son enquête à son propos sur des soupçons de financement frauduleux de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

Il vise notamment deux retraits de 400.000 euros chacun sur un compte de Liliane Bettencourt en Suisse, opérés par Patrice de Maistre le 5 février et le 26 avril 2007.

Claude Canellas, édité par Tangi Salaün