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Société

Pas encore de pause des prix immobiliers en Ile-de-France

Selon la chambre des notaires de Paris, la hausse des prix immobiliers en Ile-de-France se poursuivra au moins jusqu'à l'été malgré l'érosion des volumes et le seuil des 8.000 euros le mètre carré à Paris est bien en passe d'être franchi. /Photo d'archive

Selon la chambre des notaires de Paris, la hausse des prix immobiliers en Ile-de-France se poursuivra au moins jusqu'à l'été malgré l'érosion des volumes et le seuil des 8.000 euros le mètre carré à Paris est bien en passe d'être franchi. /Photo d'archive - -

La hausse des prix immobiliers en Ile-de-France se poursuivra au moins jusqu'à l'été malgré l'érosion des volumes et le seuil des 8.000 euros le mètre carré à Paris est bien en passe d'être franchi, a estimé jeudi la chambre des notaires de Paris.

Les indices Notaires-Insee montrent une augmentation des prix dans l'ancien de 5,6% à Paris au premier trimestre et de 4,2% dans l'ensemble de l'Ile-de-France.

Sur un an, la hausse des prix atteint ainsi 20,8% à Paris, à 7.780 euros le mètre carré, et 16,5% dans l'ensemble de la région.

Cette hausse s'est poursuivie malgré une modération des volumes de transactions: dans la capitale, les ventes d'appartements anciens ont diminué de 12% sur janvier-mars par rapport à la période correspondante de l'an dernier. Dans l'ensemble de l'Ile-de-France, leur recul atteint 7%.

La chambre régionale des notaires souligne que "les perspectives du marché demeurent incertaines et la dynamique actuelle du marché fragile".

Mais les indicateurs avancés montrent que "le rythme de progression des prix dans Paris ne fléchirait pas avant l'été" et que "le cap des 8.000 euros devrait bien être franchi pour l'indice des prix parisiens dans le courant du deuxième trimestre".

"Cependant, compte tenu des fondamentaux du marché, il semblerait logique que le marché immobilier s'oriente ensuite vers davantage de modération en Ile-de-France", conclut-elle.

L'indice national publié par l'Insee montre parallèlement une hausse de 1,5% des prix des logements anciens sur les trois premiers mois de l'année (+8,7% sur un an).

Marc Angrand, édité par Yves Clarisse