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Pas de répit pour le Barroso "bashing"

A l'approche du Conseil européen de jeudi et vendredi, des dirigeants socialistes français ont continué mercredi à s'en prendre au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, accusé de désespérer les peuples. /Photo prise le 29 mai 2013/RE

A l'approche du Conseil européen de jeudi et vendredi, des dirigeants socialistes français ont continué mercredi à s'en prendre au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, accusé de désespérer les peuples. /Photo prise le 29 mai 2013/RE - -

PARIS (Reuters) - À l'approche du Conseil européen de jeudi et vendredi, des dirigeants socialistes français ont continué mercredi à s'en prendre...

PARIS (Reuters) - À l'approche du Conseil européen de jeudi et vendredi, des dirigeants socialistes français ont continué mercredi à s'en prendre au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, accusé de désespérer les peuples.

Pour le président de l'Assemblée nationale française, Claude Bartolone, interrogé par Le Parisien, c'est "un homme dépassé".

Quand la chancelière allemande Angela Merkel le qualifie d'"erreur de casting", estime-t-il, "elle a raison : il n'a rien compris au film (...) Sa manière d'agir est insupportable (...) Barroso incarne une Europe qui ne correspond plus au monde actuel."

Sans aller comme son collègue du Redressement productif, Arnaud Montebourg, jusqu'à accuser José Manuel Barroso d'être le "carburant" de l'extrême-droite en France, Benoît Hamon a pour sa part estimé sur i

"M. Barroso, comme beaucoup de commissaires européens, aujourd'hui contribue à entretenir une forme de distance avec le projet européen" et contribue à la "désespérance" ambiante avec son "obsession" de l'austérité, a-t-il déclaré.

"La désespérance ça mène parfois au Front national", a ajouté ce ministre issu de l'aile gauche du PS.

Les dirigeants socialistes français se déchaînent ces jours-ci contre le président de la Commission européenne en fin de mandat, qui reproche notamment à la gauche française d'avoir une vision "réactionnaire" de la mondialisation et de ne pas assez lutter contre le populisme et le chauvinisme en Europe.

Emmanuel Jarry