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Société

Pas d'augmentation des prix du gaz pour les particuliers

Le ministère de l'Industrie et de l'Energie confirme jeudi qu'il n'y aura pas d'augmentation des prix du gaz pour les particuliers au 1er octobre. Les entreprises subiront en revanche une hausse des tarifs de 4,9%. /Photo d'archives/REUTERS/Stephen Hird

Le ministère de l'Industrie et de l'Energie confirme jeudi qu'il n'y aura pas d'augmentation des prix du gaz pour les particuliers au 1er octobre. Les entreprises subiront en revanche une hausse des tarifs de 4,9%. /Photo d'archives/REUTERS/Stephen Hird - -

PARIS (Reuters) - Il n'y aura pas d'augmentation des prix du gaz pour les particuliers au 1er octobre mais les entreprises subiront une hausse des...

PARIS (Reuters) - Il n'y aura pas d'augmentation des prix du gaz pour les particuliers au 1er octobre mais les entreprises subiront une hausse des tarifs de 4,9%, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère français de l'Industrie et de l'Energie.

"Comme le Premier ministre l'avait indiqué, et dans l'attente des conclusions de l'audit demandé par le gouvernement à la Commission de Régulation de l'Energie, il n'y aura pas d'augmentation des tarifs du gaz pour les particuliers au 1er octobre 2011. Concernant les entreprises, l'augmentation sera de 4,9%", déclare le ministère.

GDF Suez a souligné qu'un gel des prix du gaz pour les particuliers lui ferait perdre 340 millions d'euros, l'entreprise affirmant qu'elle est obligée de vendre à perte.

Les concurrents de GDF Suez, regroupés au sein de l'Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode), ont déposé un recours auprès du Conseil d'Etat le 26 août pour contester le gel des tarifs du gaz pour les ménages décidé par le gouvernement.

Regroupés au sein de l'Anode, Direct Energie, Altergaz, Gaz de Paris et Poweo ont demandé dans un communiqué une augmentation du tarif pour les particuliers au 1er octobre, estimant que le gel "met en danger l'existence même des nouveaux entrants sur le marché du gaz en France".

L'Anode a estimé que le gel des tarifs intervenu le 1er juillet ne permettait pas à GDF Suez de couvrir ses coûts d'approvisionnement, qui augmentent avec le coût de l'énergie, et que cette situation n'est pas tenable à long terme pour l'opérateur historique.

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) estimait en juin dernier que le gel des tarifs du gaz en France pour les particuliers posait problème, prônant également une hausse le 1er octobre.

A la dernière échéance passée, au 1er juillet, le gouvernement avait gelé les tarifs du gaz pour les ménages et fixé à 3,2% la hausse des tarifs pour les entreprises.

L'annonce s'inscrivait alors dans la continuité d'un premier geste d'apaisement, intervenu début avril, lorsque le gouvernement a annoncé un gel des tarifs du gaz pendant un an face au tollé provoqué par la hausse des prix de l'énergie en France.

Muriel Boselli, édité par Yves Clarisse