Paris prône des sanctions "sans précédent" contre Téhéran
PARIS (Reuters) - Paris a préconisé lundi de nouvelles sanctions "d'une ampleur sans précédent" pour convaincre l'Iran qu'il doit négocier sur son programme nucléaire, a annoncé l'Elysée.
La France propose ainsi à l'Union européenne, aux États-Unis, au Japon et au Canada de geler les avoirs de la banque centrale d'Iran et d'interrompre les achats de pétrole iranien, précise un communiqué.
Elle demande à l'Iran de suspendre toutes ses activités nucléaires et balistiques interdites par le Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP)et de faire toute la lumière sur son programme nucléaire en coopérant avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Elle appelle aussi la République islamique à "cesser ses menaces à l'encontre de ses voisins et des pays de la région", ajoute le texte.
La Grande-Bretagne a adopté lundi de nouvelles sanctions financières contre l'Iran en raison du programme nucléaire de la République islamique, soupçonnée par Londres de dissimuler un volet militaire.
Le ministère britannique des Finances a annoncé que toutes les institutions financières du pays avaient reçu l'ordre de ne plus commercer avec leurs homologues iraniennes ni avec la Banque centrale d'Iran.
A Washington, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, et la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, devaient dévoiler dans la soirée les nouvelles mesures prises par les Etats-Unis pour contrecarrer les efforts iraniens dans le domaine nucléaire.
Jean-Baptiste Vey et Gérard Bon