BFMTV
Société

Paris appelle l'Eta à un désarmement complet

La France attend comme l'Espagne que l'ETA annonce un désarmement complet, a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères en réponse à l'appel de l'organisation séparatiste basque à un "dialogue direct" avec Paris. /Photo prise le 2 févr

La France attend comme l'Espagne que l'ETA annonce un désarmement complet, a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères en réponse à l'appel de l'organisation séparatiste basque à un "dialogue direct" avec Paris. /Photo prise le 2 févr - -

PARIS (Reuters) - La France attend comme l'Espagne que l'ETA annonce un désarmement complet, a déclaré vendredi le ministère français des Affaires...

PARIS (Reuters) - La France attend comme l'Espagne que l'ETA annonce un désarmement complet, a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères en réponse à l'appel de l'organisation séparatiste basque à un "dialogue direct" avec Paris.

"La France est aux côtés de l'Espagne et du gouvernement espagnol pour aboutir à une fin définitive de la violence", a dit Bernard Valero, le porte-parole du Quai d'Orsay.

Après l'annonce par l'ETA le 20 octobre 2011 qu'elle mettait définitivement fin à son activité armée lancée il y a près de 50 ans de violences et qui a fait plus de 800 morts, "nous attendons comme l'Espagne que cette organisation terroriste annonce un désarmement complet de ses membres", a-t-il ajouté.

Bernard Valero a précisé que le gouvernement n'avait pas reçu officiellement le communiqué dans lequel l'organisation demande une nouvelle fois l'ouverture d'un dialogue direct avec Paris sur les conséquences du conflit.

Dans ce texte envoyé à l'AFP et cité par des médias espagnols, l'ETA estime que la fin définitive de la violence ne peut être obtenue qu'à travers ce dialogue avec la France, le problème basque n'étant selon elle pas seulement espagnol.

Dans son communiqué, l'organisation estime que l'Etat français a été "directement impliqué" dans le conflit.

Très affaiblie après l'arrestation de nombreux militants en Espagne et en France, dont les gouvernements coopèrent étroitement dans ce domaine, l'ETA avait déjà réclamé le 20 octobre un processus de dialogue direct tant avec Madrid que Paris mais aucune discussion n'a été officiellement engagée.

John Irish, avec Teresa Larrz Mora à Madrid, édité par Gérard Bon