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Société

Nouvelle semi-liberté ordonnée pour Rouillan

Jean-Marc Rouillan, ex-leader présumé du groupe armé d'extrême gauche Action directe emprisonné depuis 23 ans, s'est vu accorder par le tribunal d'application des peines un régime de semi-liberté. Il pourrait être autorisé à sortir durant la journée à par

Jean-Marc Rouillan, ex-leader présumé du groupe armé d'extrême gauche Action directe emprisonné depuis 23 ans, s'est vu accorder par le tribunal d'application des peines un régime de semi-liberté. Il pourrait être autorisé à sortir durant la journée à par - -

Jean-Marc Rouillan, ex-leader présumé du groupe armé d'extrême gauche Action directe emprisonné depuis 23 ans, s'est vu accorder mercredi un régime de semi-liberté.

Il pourrait être autorisé à sortir durant la journée à partir du 7 mars avec un bracelet électronique, dit dans sa décision le tribunal d'application des peines.

Le parquet pourrait cependant faire appel et suspendre l'exécution de cette décision jusqu'à une nouvelle audience.

Jean-Marc Rouillan purge depuis 1987 des condamnations à perpétuité prononcées pour complicité des assassinats du PDG de Renault Georges Besse en 1985 et de l'ingénieur général de l'armement René Audran en 1985.

Il avait déjà bénéficié d'une semi-liberté entre décembre 2007 et octobre 2008 avant d'être renvoyé en détention en raison de propos à la presse relatifs aux faits ayant motivé sa condamnation, qui lui étaient interdits.

Ancien "ennemi public n°1", homme le plus recherché de France dans les années 1980, il avait été arrêté en février 1987 avec trois autres membres d'Action directe.

Tous les autres anciens membres du groupe, Nathalie Ménigon - qui a épousé Rouillan en détention - Georges Cipriani, Régis Schleicher, ont purgé de longues peines de prison et bénéficient aujourd'hui de régimes de liberté surveillée. Joëlle Aubron, atteinte d'une tumeur au cerveau, a été pour sa part libérée le 16 juin 2004 avant de décéder le 1er mars 2006.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser