BFMTV
Société

Neo Security fixé sur son sort ce vendredi

-

- - -

L’avenir de la société de gardiennage Neo Security sera connu ce vendredi à 18h. Le tribunal de commerce de Paris a étudié ce jeudi l’offre de reprise de Fiducial, la seule en lice. 1280 salariés pourraient rester sur le carreau.

Neo Security sera fixé sur son sort ce vendredi à 18h. Le tribunal de commerce de Paris a étudié hier l'unique offre de reprise du groupe, une reprise par Fiducial (groupe français d'expertise-comptable et de services aux entreprises). Le géant britannique de la sécurité, G4S, reprendrait également en charge quelques contrats.
Le plan prévoit de reprendre 3 220 salariés sur 4 500. Soit 1 280 employés qui resteraient sur le carreau. Le tribunal a mis sa décision en délibéré jusqu'à ce soir, mais l'issue ne fait guère de doute. Sauf rebondissement de dernière minute, le plan devrait être accepté. Pour Jean-Christophe Chwat, le PDG de la société, la reprise par Fiducial est une bonne chose. « C’est une excellente nouvelle et je crois que c’est aussi une bonne nouvelle pour nos clients qui eux aussi pouvaient aussi légitimement en se poser des questions en terme de sécurité pour les jours à venir, estime-t-il. On a un mois pour travailler avec nos clients, travailler avec nos repreneurs pour assurer un transfert du maximum de notre personnel ».

« C’est encore du vent tout ça »

Gérard Rahon, délégué CGT régional Ile-de-France, espère qu’un maximum de personnel sera conservé : « On a deux solutions : soit on est repris par Fiducial, soit on va à l’ANPE, dit-il. Moi mon souhait c’est qu’on soit repris et que les gens continuent à travailler. (…) Mon souhait c’est de diminuer la casse sociale (…) parce que 1500 salariés c’est énorme quand même ».
Du côté des salariés, certains sont toutefois inquiets. C’est le cas d’Axel, agent de sécurité chez Neo Security : « C’est encore du vent tout ça, s’insurge-t-il. Nous, on espérait surtout sauver la totalité des emplois. On sait très bien qu’avec Fiducial et G4S qui arrivent, il va y avoir une vague de licenciements qui risque de tomber. On a quelque personnel qui navigue de poste en poste et ces gars savent pertinemment qu’ils vont dégager. Ça fait 12000 bonhommes qui vont pointer au chômage ».
Une décision a toutefois été prise: le tribunal a autorisé la poursuite de l'activité du groupe jusqu'au 1er septembre, soit un salaire garanti au mois d'août pour les employés.

La Rédaction, avec Jean-Jacques Héry