Mort de Rémi Fraisse: 500 personnes lui rendent hommage à Nantes et Toulouse
C'était il y a deux ans. Rémi Fraisse, botaniste de 21 ans, avait succombé à l'explosion d'une grenade offensive tirée par un gendarme lors de violents affrontements le 26 octobre 2014 sur le site du chantier de Sivens. Ce mercredi, environ 300 sympathisants et des anciens occupants de la "Zone à défendre" se sont réunis devant le Monument aux morts de Toulouse avant une marche sur un boulevard longeant le centre-ville.
Des rassemblements dans le calme
"Mourir pour des idées n'est pas stupide", a déclaré un militant, prenant la parole parmi d'autres au pied du monument. "La justice a reconnu que tu es mort pour un projet inutile et illégal", a-t-il ajouté en référence à l'annulation, le 1er juillet 2016 par le tribunal administratif de Toulouse, de la déclaration d'utilité publique du projet de retenue d'eau, une victoire a posteriori pour les opposants.
La manifestation, encadrée d'un important dispositif policier, s'est déroulée dans le calme. A Nantes, environ 160 personnes selon la police ont défilé derrière une banderole proclamant "Pas de justice, pas de paix. Liberté".