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Société

Mont-Blanc: le décès des six alpinistes serait dû à une "chute brutale"

L'Argentière, dans le massif du Mont-Blanc, ici le 11 août 2009.

L'Argentière, dans le massif du Mont-Blanc, ici le 11 août 2009. - Guillaume Bavière - Flickr - CC

L'hypothèse de l'avalanche dans la mort des six alpinistes retrouvés mercredi sur le massif du Mont-Blanc a été écartée.

Les premiers éléments de l'enquête sur la mort de six alpinistes dans le massif du Mont-Blanc permettent d'écarter l'hypothèse d'une avalanche. Pour le parquet de Bonneville, le scénario d'un dévissage est privilégié.

"Une chute brutale le long de la pente raide" où ont été retrouvés les six alpinistes pourrait expliquer leur mort, a indiqué dans un communiqué le vice-procureur Agnès Robine. "Sous réserve des investigations complémentaires prévues dans les prochaines semaines."

Cette thèse s'est vue confortée par l'examen des corps des victimes et de deux autopsies réalisées jeudi, celles du guide et de la dernière victime découverte dans une crevasse. Des examens qui "confirment que les décès étaient consécutifs à une chute brutale dans une pente de rochers et de neige", selon la magistrate.

Chute sur l'itinéraire retour

Les six victimes, cinq hommes et une femme, n'étaient pas des débutants. Cinq d'entre eux, âgés de 27 à 45 ans, participaient à un "stage de perfectionnement" de deux semaines organisé par l'UCPA (Union nationale des centres sportifs de plein air). Le sixième était leur guide, salarié de l'organisme.

Leurs corps ont été retrouvés mercredi entre 3.500 et 3.700 mètres d'altitude, au lendemain de leur chute. L'accident s'est vraisemblablement produit sur l'itinéraire de retour de l'Aiguille d'Argentière, un sommet de 3.901 mètres. 

M. T. avec AFP