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Société

Mise en garde contre l'échange de lait maternel

Les autorités sanitaires françaises ont mis en garde vendredi sur les risques liés à l'échange de lait maternel, une pratique favorisée par un réseau mondial de partage sur internet. Ces échanges comportent en effet des risques de transmission d'agents in

Les autorités sanitaires françaises ont mis en garde vendredi sur les risques liés à l'échange de lait maternel, une pratique favorisée par un réseau mondial de partage sur internet. Ces échanges comportent en effet des risques de transmission d'agents in - -

Les autorités sanitaires françaises ont mis en garde vendredi sur les risques liés à l'échange de lait maternel, une pratique favorisée par un réseau mondial de partage sur internet.

Ces échanges comportent en effet des risques de transmission d'agents infectieux, dit l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) dans un communiqué.

Elle dit avoir été informée de la mise en contact, via Facebook, de mères donneuses souhaitant offrir leur lait et de mères ne parvenant pas à allaiter suffisamment dans le cadre du réseau "The Human Milk for Human Babies global network".

Or, "aucun contrôle microbiologique et sérologique n'étant exercé a priori sur la donneuse lorsque le don est effectué en dehors des lactariums, le lait présente un risque pour l'enfant", dit l'Afssaps.

Les bactéries en cause peuvent provoquer des septicémies et des méningites chez le nouveau-né si ces germes sont ingérés en quantité importante dans le lait maternel, ajoute l'organisme.

Des virus, transmissibles par le lait maternel, peuvent aussi être présents, les plus fréquents étant le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus T-lymphotrophique (HTLV), les virus des hépatites et celui de la rubéole.

En outre, les conditions de transport et de conservation du lait échangé directement entre mères, via ce réseau sur internet, ne sont pas encadrées et peuvent conduire à une dégradation du produit et un développement bactérien.

Gérard Bon, édité par Patrick Vignal

REUTERS