Marc Levy, comme au « premier jour »

Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint, va révolutionner tout ce qu'on croît savoir du monde... C'est le point de départ du nouveau roman de Marc Levy, Le Premier Jour. Interview.

Marc Lévy, l'auteur français le plus lu dans le monde publie un nouveau roman. Son neuvième : Le premier jour, aux éditions Robert Laffont. Ses 8 derniers romans se sont vendus à plus de 17 millions d'exemplaires. En 2000, il rencontre le succès avec son premier, « Et si c'était vrai », traduit en 41 langues, puis adapté au cinéma par Dreamworks avec Steven Spielberg en producteur.
Marc Levy était ce mardi 30 juin dans Bourdin & Co, pour présenter son livre.

« Un remède contre la sinistrose »

« En ces temps où il est difficile de s'informer sans entendre de mauvaises nouvelles, explique Marc Levy, j'ai eu envie d'un roman plein d'oxygène et d'une grande aventure qui parte vers l'Afrique. Elle est archéologue et recherche depuis toujours les restes du premier homme, elle veut savoir d'où nous venons. Lui est un enfant rêveur, devenu un homme tout aussi rêveur et qui cherche dans les étoiles, l'étoile primaire, il cherche comment est né l'univers. Ils se rencontrent. Et autour de cette rencontre, il y a un objet assez mystérieux qui remet en cause beaucoup de choses que l'un et l'autre croient savoir, et qui va leur attirer pas mal d'ennemis aussi... »
Le premier jour est le premier tome d'un roman d'aventure. Un deuxième tome, déjà prêt et intitulé La première nuit, sera publié à la fin de l'année.

« Je dois l'idée de ce livre à ma prof d'histoire-géo »

Se remémorant l'idée de départ de ce double roman, Marc Levy raconte : « je crois que je dois l'idée de ce livre à une prof d'histoire-géo qui était très sévère mais formidable, quand j'avais 12 ans. Un jour, elle nous avait expliqué en cours que pendant très longtemps l'homme croyait que la Terre était plate et qu'il avait peur de l'horizon. Pour lui, l'horizon était un grand vide dans lequel on tombait. Et elle nous a dit qu'un jour, pour vaincre sa peur, l'homme est parti vers le large et il s'est produit quelque chose d'extraordinaire : l'homme avance vers l'horizon et l'horizon recule devant lui. Cette image a beaucoup marqué mon imaginaire d'adolescent. J'ai compris que ça voulait dire que finalement quand l'homme avance vers la connaissance, sa propre peur recule. Et avec elle, son horizon s'élargit. »

La rédaction-Bourdin & Co