Une grève de plus révèle le malaise de la presse écrite

En raison d’un conflit social aux messageries Presstalis, les journaux ne seront pas distribués ce mercredi.

Les conflits à répétition dans la presse écrite témoignent de la vulnérabilité du secteur. Ce mercredi, les quotidiens nationaux seront de nouveau absents des kiosques en raison d'un mouvement de grève lancé par le Syndicat général du Livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT) dans le cadre du conflit social aux messageries Presstalis.

Plutôt que d’être bloqués et d’avoir des coûts élevés d’impression pour rien, les patrons de presse ont préféré ne pas faire imprimer leurs journaux payants ce mercredi.

1.250 des 2.500 salariés pourraient être licenciés

Mardi, le Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT avait appelé à cesser le travail dans le but d’empêcher la sortie des quotidiens nationaux.

Il comptait peser sur les négociations du plan de restructuration de Presstalis, société commerciale de messagerie de presse où 1.250 des 2.500 salariés pourraient être licenciés.

Fin 2012 Presstalis avait déjà été sauvé in extremis de la faillite. De leur côté les patrons de presse sont très inquiets. Ils estiment que l’ensemble de la filière industrielle et logistique de la presse est gravement menacée.

Ces grèves à répétition menacent les 30.000 marchands de journaux en France et affaiblissent un peu plus les ventes au numéro des quotidiens.