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Manifestations

Réquisition demandée pour la collecte des déchets à Marseille

La Communauté urbaine de Marseille a demandé vendredi la réquisition des personnels pour assurer le fonctionnement des deux centres de collecte des déchets bloqués par les éboueurs. /Photo prise le 20 octobre 2010/REUTERS/Jean-Paul Pélissier

La Communauté urbaine de Marseille a demandé vendredi la réquisition des personnels pour assurer le fonctionnement des deux centres de collecte des déchets bloqués par les éboueurs. /Photo prise le 20 octobre 2010/REUTERS/Jean-Paul Pélissier - -

MARSEILLE (Reuters) - La Communauté urbaine de Marseille a demandé vendredi la réquisition des personnels pour assurer le fonctionnement des deux...

MARSEILLE (Reuters) - La Communauté urbaine de Marseille a demandé vendredi la réquisition des personnels pour assurer le fonctionnement des deux centres de collecte des déchets bloqués par les éboueurs.

Les salariés du ramassage des ordures ont entamé vendredi leur 12e jour de grève dans 12 des 16 secteurs de la ville. Quatre sociétés privées ont poursuivi la collecte des ordures dans le reste de la cité phocéenne.

Les grévistes ont toutefois bloqué les deux centres de traitement des déchets, interdisant ainsi le déchargement des bennes à ordures. C'est la remise en marche de ces lieux qui a été réclamée par le président socialiste de la communauté urbaine, Eugène Caselli

"Cette décision a été rendue nécessaire par l'état sanitaire de plus en plus préoccupant des rues de Marseille après 12 jours de grève, et à la veille d'un week-end qui s'annonce pluvieux, ce qui pourrait encore aggraver la situation", a expliqué la collectivité locale dans un communiqué.

L'Etat a pour sa part fait appel mercredi à la sécurité civile pour s'attaquer au ramassage des 7.000 à 8.000 tonnes d'ordures qui s'amoncellent sur les trottoirs de la ville.

Pour justifier cette intervention, le préfet Michel Sapin s'est appuyé sur un texte de loi datant de 1884, qui fixe les prérogatives de l'Etat en matière d'hygiène et de sécurité.

"Si on ne fait rien, on risque de se retrouver dans une situation d'épidémie. Cela s'est déjà vu ailleurs comme à Naples", a-t-il affirmé.

Jean-François Rosnoblet, édité par Patrick Vignal