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Manifestations

Nouvelle journée de grève dans les crèches

Manifestation à Paris lors de la première journée de mobilisation des personnels de crèche, le 11 mars. Puéricultures et professionnels de la petite enfance sont appelés de nouveau à la grève ce jeudi pour protester contre l'assouplissement des règles d'a

Manifestation à Paris lors de la première journée de mobilisation des personnels de crèche, le 11 mars. Puéricultures et professionnels de la petite enfance sont appelés de nouveau à la grève ce jeudi pour protester contre l'assouplissement des règles d'a - -

Puéricultures et professionnels de la petite enfance sont appelés de nouveau à la grève ce jeudi pour protester contre l'assouplissement des règles d'accueil dans les crèches.

PARIS (Reuters) - Puéricultures et professionnels de la petite enfance sont appelés de nouveau à la grève ce jeudi pour protester contre l'assouplissement des règles d'accueil dans les crèches, prévu par un décret gouvernemental.

Une première journée de mobilisation avait conduit de nombreux établissements à fermer leurs portes le 11 mars.

Le collectif "Pas de bébés à la consigne", qui rassemble des syndicats, des professionnels et des parents, estime que le décret va faire exploser le nombre d'enfants dans les crèches où, dénonce-t-il, les encadrants seront réduits et embauchés avec moins de compétences.

Le décret, actuellement devant le Conseil d'Etat, prévoit d'augmenter ponctuellement les capacités d'accueil des crèches et de réduire le nombre de personnels diplômés au profit de personnels moins qualifiés, comme les titulaires de CAP Petite enfance.

Le collectif "Pas de bébés à la consigne" diffuse de "fausses informations et des mensonges", a réagi jeudi la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Nadine Morano.

"Nous ne modifions en rien le taux d'encadrement des enfants comme je l'ai lu ou entendu. Nous ne passons pas à un adulte pour douze bébés, nous restons à un adulte pour cinq bébés et un adulte pour huit enfants qui marchent", a-t-elle dit sur LCI.

Ce que le gouvernement veut faire, c'est "optimiser le taux d'occupation des crèches qui est actuellement de 67%", a-t-elle expliqué. Ce sera fait "en ne dépassant jamais 100% d'occupation réelle dans le mois et en respectant scrupuleusement les conditions d'accueil", a souligné Nadine Morano.

Sur le recrutement, elle a précisé que le gouvernement entendait favoriser l'embauche de personnel au niveau BEP et CAP de plus trois ans d'expérience. Assouplir les conditions d'embauche, "c'est aussi un moyen de pallier les difficultés de recrutement de personnel diplômé", a-t-elle estimé.

Laure Bretton, édité par Sophie Louet