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Les marins suspendent la grève sur les dessertes avec la Corse

Les marins CGT ont suspendu le mouvement de grève débuté le 2 mai au sein des compagnies maritimes de la SNCM et de la Méridionale. La direction de la SNCM a annoncé que la reprise du trafic se ferait dès mercredi soir. /Photo d'archives/REUTERS/

Les marins CGT ont suspendu le mouvement de grève débuté le 2 mai au sein des compagnies maritimes de la SNCM et de la Méridionale. La direction de la SNCM a annoncé que la reprise du trafic se ferait dès mercredi soir. /Photo d'archives/REUTERS/ - -

Les marins CGT ont suspendu mercredi le mouvement de grève débuté le 2 mai au sein des compagnies maritimes de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM) et de la Méridionale, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Les marins CGT ont suspendu mercredi le mouvement de grève débuté le 2 mai au sein des compagnies maritimes de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM) et de la Méridionale, a-t-on appris de sources proches du dossier. Les grévistes, qui réclament une harmonisation des règles sociales dans les compagnies maritimes opérant en France, ont voté la suspension du mouvement dans la matinée lors d'une assemblée générale, précise-t-on de source syndicale.

Reprise du trafic mercredi soir

La direction de la SNCM a pour sa part annoncé que la reprise du trafic se ferait dès mercredi soir avec cinq rotations prévues entre le continent et la Corse. Elle a chiffré à plus de 20 000 le nombre de passagers directement touchés par ce conflit qui est intervenu en plein retour de vacances scolaires. ""On peut également estimer à deux millions d'euros le préjudice financier subi par la compagnie", a précisé une représentante de la SNCM. Les grévistes exigeaient que le pavillon français s'applique à toutes les compagnies opérant en France dans le transport de passagers, ce qui est le cas de la SNCM et la Méridionale.
Ils dénonçaient particulièrement le statut de la Corsica Ferries, également présente sur les dessertes avec la Corse, qu'ils accusent de pratiquer un "dumping social" en opérant sous registre international italien plus compétitif que son homologue français.