BFMTV
Manifestations

Le retour des Bonnets rouges pour la "réunification" de la Bretagne

Quelques centaines de sympathisants des Bonnets Rouges se sont rassemblés samedi pour signifier de manière symbolique la continuité territoriale de la Bretagne.

Quelques centaines de sympathisants des Bonnets Rouges se sont rassemblés samedi pour signifier de manière symbolique la continuité territoriale de la Bretagne. - -

Quelques centaines de sympathisants des Bonnets Rouges se sont rassemblés samedi, en fin d'après-midi, à Brest et Nantes, pour signifier de manière symbolique la continuité territoriale de la Bretagne, du Finistère à la Loire-Atlantique.

"De Brest à Nantes c'est la Bretagne". "Réunification, pas la fusion", scandaient samedi notamment à Nantes quelque 250 manifestants, selon la police. Ou encore, en breton: "Naoned e Breizh" ("Nantes en Bretagne").

Quelques centaines de sympathisants des Bonnets Rouges se sont rassemblés samedi, en fin d'après-midi, à Brest et Nantes, pour signifier de manière symbolique la continuité territoriale de la Bretagne, du Finistère à la Loire-Atlantique.

Ils faisaient allusion au projet de réforme territoriale qui envisagerait un simple regroupement de régions, sans leur découpage. Actuellement, la Loire-Atlantique est rattachée à la région Pays de Loire bien qu'elle appartienne à la Bretagne historique dont les manifestants réclament la réunification, ce qui implique le découpage de la région Pays de Loire.

Des représentants de l'usine Seita de Carquefou, qui emploie 327 personnes et dont la fermeture prochaine a été annoncée, étaient dans la manifestation avec une banderole, "Tous avec Seita".

A Brest, les quelque 150 manifestants, précédés d'une grande banderole "44=BZH" -44 est le numéro d'immatriculation du département de Loire-Atlantique-, scandaient notamment: "Loire-Atlantique, pays breton, Pays de Loire, pays bidon".

Outre des Bonnets Rouges, parmi lesquels l'un de leurs porte-paroles Christian Troadec, maire DVG de Carhaix (Finistère), étaient également présents des militants de l'Union Démocratique Bretonne (UDB, gauche), du Parti Breton (centre droit) et de l'association Bretagne Réunie qui milite depuis des décennies pour le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne.

K. L avec AFP