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La "zombie walk" célèbre la culture gore dans les rues de Paris

Des zombies ont traversé la capitale, ce samedi, sous un soleil de plomb.

Des zombies ont traversé la capitale, ce samedi, sous un soleil de plomb. - AFP

La "Zombie walk", qui a réuni 2.200 personnes dans les rues de Paris, selon la préfecture de police, se voulait "un événement festif" destiné à "des morts on ne peut plus vivants", selon ses organisateurs.

Visages dégoulinant de sang factice, yeux blancs, teint livide: les participants à la "Marche des zombies", samedi à Paris, ont offert aux passants des visions d'horreur, pour la 8e édition de cette manifestation aux allures de joyeux carnaval gore.

La "Zombie walk", qui a réuni plusieurs centaines de personnes, se voulait "un événement festif" destiné à "des morts on ne peut plus vivants", selon ses organisateurs. Elle a relié la Place de la République à celle des Vosges, au son notamment d'un "bon rock'n'roll d'outre-tombe".

"C'est une façon sympa de se retrouver entre amis", explique Margot Aouiche, une seringue semblant fichée dans sa tête, le visage et le tee-shirt "ensanglantés". "Le but, c'est de s'amuser, qu'on fasse peur ou pas", a-t-elle ajouté sous l'oeil (blanc) approbateur de son ami.

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"La culture zombie incarne les angoisses "

"La culture zombie me plaît beaucoup, c'est intéressant par rapport à la peur de la mort dans notre société, elle incarne les angoisses du monde d'aujourd'hui", dit Alexandra Collandant, un oeil "crevé" sous ses longs cheveux rouges.

"Ce qui nous fait peur nous fascine un peu aussi", se déguiser en zombie, "c'est une manière de l'assumer", souligne son ami, Charles Creton, le cou "tailladé" et une main paraissant couverte de croûtes ensanglantées.

Les "zombie walks", nées il y a une dizaine d'années en Amérique du Nord, ont gagné ensuite l'Europe, notamment la France. En septembre, une marche organisée à Strasbourg avait réuni environ 5.000 personnes.

C. P. avec AFP