La CGT condamne "les violences commises" mardi à l'hôpital Necker de Paris
La CGT a condamné mercredi "sans réserve les violences commises" la veille à l'hôpital Necker-Enfants malades, en marge d'une manifestation parisienne contre la loi travail, en dénonçant "des actes aveugles" qui discréditent l'opposition au projet du gouvernement.
"Nous ne tolérons aucune de ces violences perpétrées par quelques individus en dehors des manifestations, comme celles qui gratuitement endommagent des établissements de soins au service des populations", ajoute le syndicat dans un communiqué, après avoir été critiqué par Manuel Valls pour son ambiguïté face aux casseurs.
Le Premier ministre a affirmé que "ces manifestations ne peuvent plus durer ainsi". "Et moi j'en appelle à la responsabilité d'un syndicat, la CGT, qui hier, à l'évidence, était débordé", a-t-il ajouté. Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a quant à lui déploré que ces violences n'aient "suscité aucune condamnation de la part de M. Martinez".
La sécurité est la responsabilité "de la puissance publique"
Les "casseurs ont détruit des biens publics, ce qui a provoqué des ripostes de la part des forces de l'ordre, vis-à-vis des manifestants pacifiques", relève la CGT, assurant que des militants "ont été blessés alors qu'ils soignaient une personne à terre".
"Des casseurs brisent les vitres d'un hôpital et des CRS chargent, gazent des soignants pendant qu'ils portent secours aux victimes... Voilà le vécu et la description de certains témoignages".