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Grèves ce mardi : à quoi faut-il s’attendre ?

Journée d'action ce mardi à l'appel des principaux syndicats français. Ils profitent de la première « Journée Mondiale sur le travail décent » pour faire entendre leurs revendications (photo d'archive)

Journée d'action ce mardi à l'appel des principaux syndicats français. Ils profitent de la première « Journée Mondiale sur le travail décent » pour faire entendre leurs revendications (photo d'archive) - -

Les syndicats appellent à la grève demain dans plusieurs secteurs : SNCF, Air France, Education Nationale… Le point sur les perturbations prévues.

Journée d'action ce mardi à l'appel des principaux syndicats français. Ils profitent de la première « Journée Mondiale sur le travail décent » pour faire entendre leurs revendications sur l'emploi, les salaires, le service public, ou encore les conditions de travail. FO et la CFTC ont refusé de se joindre au mouvement évoquant une journée trop « fourre-tout ». Les 6 autres syndicats (CGT, CFDT, FSU, UNSA, CFE-CGC et Solidaires) ont déposé des préavis de grève, notamment à la SNCF et chez Air France. Mais les pertubations devraient être limitées.

Sauf énorme surprise sur les rails, la journée de demain ne devrait pas rimer avec grosses galères : la SNCF annonce un trafic légèrement perturbé à partir de ce lundi soir...

Dans les aéroports, le personnel au sol d'Air France est appelé à cesser le travail, mais « pas d'incidence sur les vols » selon la compagnie. Une incertitude : l'impact du préavis de grève déposé par les contrôleurs aériens. Il faut donc s'attendre toutefois à quelques pertubations mardi matin.

Du côté des écoles, le mouvement devrait être très suivi en primaire dans une vingtaine de départements, comme la Haute-Garonne, la Seine-Saint-Denis, la Loire-Atlantique ou encore le Maine-et-Loire.

La toute jeune loi sur le service minimum d'accueil doit donc s'appliquer pour la première fois. Mais plusieurs mairies ont déjà annoncé qu'elles ne suivront pas cette loi (Toulouse, Montreuil, Saint Denis, Saint Nazaire...). Raison invoquée : pas assez de personnel municipal pour encadrer les enfants.

La rédaction et Céline Martelet