BFMTV
Manifestations

Grève prolongée à la raffinerie LyondellBasell de Berre-l'Etang

Les salariés de la raffinerie du groupe américain LyondellBasel de Berre-l'Etang, près de Marseille, votent la reconduction de leur mouvement de grève. La direction a annoncé mardi la fermeture du site et 370 emplois sont menacés. /Photo prise le 29 septe

Les salariés de la raffinerie du groupe américain LyondellBasel de Berre-l'Etang, près de Marseille, votent la reconduction de leur mouvement de grève. La direction a annoncé mardi la fermeture du site et 370 emplois sont menacés. /Photo prise le 29 septe - -

MARSEILLE (Reuters) - Les salariés de la raffinerie LyondellBasell de Berre-l'Etang (Bouches-du-Rhône) ont voté jeudi la poursuite de leur grève...

MARSEILLE (Reuters) - Les salariés de la raffinerie LyondellBasell de Berre-l'Etang (Bouches-du-Rhône) ont voté jeudi la poursuite de leur grève pour 24 heures reconductibles, ont annoncé les syndicats.

La direction a annoncé mardi la fermeture prochaine de cette raffinerie d'une capacité de 105.000 barils par jour, qui avait été mise en vente en mai sans trouver d'acquéreur.

Environ 370 emplois sont concernés.

L'intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, FO, CFTC avait alors appelé à une grève de 48 heures renouvelables et au blocus du site, dont les unités sont soit arrêtées soit en phase d'arrêt.

"La réunion avec la direction de mercredi n'a rien donné. L'intersyndicale a donc appelé à la poursuite du mouvement et du blocus", a dit à Reuters Jean-Marc Hoareau, délégué CGT.

LyondellBasell est l'une des quatre raffineries du pourtour de l'Etang-de-Berre avec celles d'Ineos (Lavéra), de Total (La Mède) et d'ExxonMbil (Fos).

C'est l'une des dix raffineries encore en activité en France. La raffinerie Total de Dunkerque a fermé en 2010 et le site Petroplus de Reichstett (Bas-Rhin) en juin.

Les salariés de neuf des dix raffineries actives ont tenu mercredi des assemblées générales afin de décider d'actions éventuelles après l'annonce par la fermeture de la raffinerie de Berre.

Seuls les salariés de la raffinerie Total de Donges, en Loire-Atlantique, se sont prononcés en faveur d'une action immédiate, à savoir une baisse de la production à un débit minimum durant 24 heures, un action à laquelle il a été mis fin jeudi.

François Revilla, édité par Yves Clarisse