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Manifestations

Gaza: nouvelles manifestations partout en France samedi

La manifestation pro-Gaza du 23 juillet à Paris, qui s'est déroulée dans le calme.

La manifestation pro-Gaza du 23 juillet à Paris, qui s'est déroulée dans le calme. - -

Alors que les hostilités entre Israéliens et Palestiniens ont repris vendredi après une trêve de 72 heures, en France, la mobilisation pro-Gaza continue. Ce samedi, de nouveaux défilés sont à prévoir dans toute la France.

La mobilisation en faveur des Palestiniens ne s'essouffle pas, avec de nouvelles manifestations prévues en fin de semaine partout en France alors que les hostilités ont repris entre Israéliens et Palestiniens.

Un cessez-le-feu est entré en vigueur mardi à Gaza mais a expiré vendredi matin sans qu'Israéliens et Palestiniens parviennent à s'entendre sur sa prolongation.

Manifestation autorisée à Paris

Samedi à Paris, une manifestation est organisée à 15h de Denfert-Rochereau aux Invalides, à l'appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, une mobilisation identique à celle de samedi dernier, avec pour mot d'ordre notamment l'arrêt de l'"agression israélienne" et la "levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza". Parmi les organisateurs figurent l'association France Palestine solidarité (AFPS), le Parti communiste, les Verts, et l'Union générale des étudiants de Palestine (Gups France).

A la même heure, d'autres rassemblements de soutien aux Palestiniens débuteront à Marseille, Strasbourg, Lille, Lyon, mais aussi Dijon, Nantes, Angers, Orléans, Quimper, Vannes et Châlons-en-Champagne.

A Toulouse, les manifestants ont rendez vous vendredi à 18h30, à l'initiative notamment du Collectif Palestine Libre et du PCF.

Le gouvernement hausse le ton contre Israël

Samedi dernier, des milliers de manifestants avaient défilé sans incident majeur à Paris et dans de nombreuses autres villes pour dénoncer l'offensive israélienne à Gaza et la position du gouvernement français dans ce conflit.

Cette semaine, le gouvernement a haussé le ton vis-à-vis d'Israël, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dénonçant le "carnage de Gaza". A l'instar du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a parlé d'un "acte criminel", la communauté internationale a largement exprimé son indignation après le bombardement dimanche d'une école, à Rafah, qui a fait au moins dix morts.

L'opération "Bordure protectrice" a tué 1.890 Palestiniens, dont 430 enfants et adolescents, selon le ministère palestinien de la Santé. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri.

C. P. avec AFP