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Dixième jour de grève dans les terminaux pétroliers de Marseille

Pétroliers bloqués en rade de Marseille, devant les terminaux de Fos-Lavera. La grève dans les terminaux pétroliers du port provençal, qui menace le Sud-Est de la France d'une pénurie de carburant, est entrée mercredi dans son dixième jour. /Photo prise l

Pétroliers bloqués en rade de Marseille, devant les terminaux de Fos-Lavera. La grève dans les terminaux pétroliers du port provençal, qui menace le Sud-Est de la France d'une pénurie de carburant, est entrée mercredi dans son dixième jour. /Photo prise l - -

PARIS/MARSEILLE (Reuters) - La grève dans les terminaux pétroliers du port de Marseille, qui menace le sud-est de la France d'une pénurie de...

PARIS/MARSEILLE (Reuters) - La grève dans les terminaux pétroliers du port de Marseille, qui menace le sud-est de la France d'une pénurie de carburant, est entrée mercredi dans son dixième jour.

Quarante-sept navires, dont 32 pétroliers, sont bloqués en rade de Marseille, devant les terminaux de Fos-Lavera, a annoncé le Grand port maritime de Marseille (GPMM) dans un communiqué.

Une assemblée générale des salariés du GPMM, opposés à la réforme portuaire, doit avoir lieu mercredi après-midi pour décider de la suite du mouvement.

Aucune rencontre avec la direction n'est prévue, même si le contact n'est pas rompu, dit-on de source syndicale.

La situation aux pompes à essence pourrait se compliquer si les syndicats de l'industrie pétrochimique rejoignent le mouvement de grève avant le 12 octobre, prochaine journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites.

Une rencontre doit avoir lieu dans l'après-midi entre les délégués CGT des raffineries et ceux des ports, a-t-on appris de source syndicale.

Les stations-services de Corse, déjà en situation de pénurie, doivent être approvisionnées dans les heures qui viennent par un pétrolier venu de Sardaigne, a dit mardi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau.

A Marseille, la réforme portuaire prévoit notamment la création d'une filiale pétrole, détenue à 60% par le GPMM, dans laquelle seraient employés les 220 salariés actuellement en charge des terminaux.

La direction du GPMM estime avoir donné suffisamment de garanties aux salariés qui s'inquiètent pour leur avenir dans cette filière.

Jean-François Rosnoblet à Marseille, Mathilde Cru et Clément Guillou à Paris, édité par Yves Clarisse