BFMTV
Manifestations

Cinq ans après, une marche silencieuse en hommage aux victimes de Xynthia

Des victimes de la tempête sont hélitreuillées, le 28 février 2010.

Des victimes de la tempête sont hélitreuillées, le 28 février 2010. - Frank Perry - AFP

300 personnes se sont réunies pour rendre hommage aux victimes de la tempête Xynthia. Il y a cinq ans, elle avait fait 35 morts en Vendée et 12 en Charente-Maritime.

Près de 300 personnes ont participé ce dimanche à La Faute-sur-Mer, en Vendée, à une marche silencieuse en hommage aux victimes de la tempête Xynthia qui avait fait 29 morts dans cette localité dans la nuit du 27 au 28 février 2010.

Derrière les familles des victimes, les participants ont effectué en silence durant une trentaine de minutes, le long de la rivière le Lay, le chemin allant du centre ville au monument érigé en mémoire des victimes, non loin de la "cuvette de la mort", nom donné au lotissement où la plupart s'étaient retrouvé piégées.

Un procès en appel en novembre

A l'issue de cette marche empreinte d'émotion, à laquelle participaient le préfet de Vendée et plusieurs élus, dont les maires de la Faute-sur-Mer, Patrick Juin, et celui de la commune voisine de l'Aiguillon-sur-Mer, un dépôt de gerbes a été effectué. Un texte de Martin Luther King a ensuite été lu.

Le 12 décembre dernier, l'ancien maire de La Faute-sur-Mer, René Marratier, et son ex-adjointe à l'urbanisme, Françoise Babin, ont été condamnés respectivement à quatre et deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel des Sables-d'Olonne (Vendée) pour homicide involontaire, au terme de cinq semaines de procès.

Ils ont interjeté appel, de même que Philippe Babin, fils de l'ex-adjointe de M. Marratier, condamné à 18 mois de prison ferme. Le parquet a également notifié avoir formé un appel incident à ceux des trois condamnés. Le procès en appel débutera le 16 novembre prochain devant la cour d'appel de Poitiers et devrait durer trois à quatre semaines.

La tempête Xynthia avait fait 35 morts en Vendée et 12 en Charente-Maritime.

A. D. avec AFP