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Société

Madrid exige de l'ETA sa dissolution pure et simple

Le gouvernement espagnol a rejeté dimanche l'offre de dialogue faite la veille par l'ETA, exigeant la dissolution sans conditions du mouvement séparatiste basque. /Photo d'archives/REUTERS/Vincent West

Le gouvernement espagnol a rejeté dimanche l'offre de dialogue faite la veille par l'ETA, exigeant la dissolution sans conditions du mouvement séparatiste basque. /Photo d'archives/REUTERS/Vincent West - -

MADRID (Reuters) - Le gouvernement espagnol a rejeté dimanche l'offre de dialogue faite la veille par l'ETA, exigeant la dissolution sans...

MADRID (Reuters) - Le gouvernement espagnol a rejeté dimanche l'offre de dialogue faite la veille par l'ETA, exigeant la dissolution sans conditions du mouvement séparatiste basque.

L'ETA a souhaité samedi l'ouverture de pourparlers avec les gouvernements espagnol et français afin de négocier la fin définitive de ses opérations militaires et la livraison de ses armes aux autorités.

Le journal basque Naiz a publié un résumé d'une déclaration dans laquelle l'ETA demande que soient discutés le retour des détenus de son mouvement au pays basque espagnol, le démantèlement de sa structure militaire et un désarmement total.

"La seule déclaration que nous attendons et exigeons, c'est celle de sa dissolution inconditionnelle", a répondu dimanche le ministre de l'Intérieur Jorge Fernandez.

"Ils (l'ETA) savent que nous n'avons pas négocié et que nous ne négocierons pas avec une organisation terroriste", a-t-il ajouté.

Dans sa déclaration, l'ETA indiquait qu'en cas d'accord intervenait sur les trois sujets précités, "cela aboutirait à la fin définitive du conflit armé".

Il y a un an, l'ETA a annoncé qu'il mettait fin à quarante ans de lutte armée pour l'indépendance, mais qu'il ne cessait pas totalement ses opérations et qu'il ne livrait pas ses armes.

L'ETA a perdu ces dernières années une partie de son soutien dans l'opinion publique basque et a été décimé par les arrestations et les découvertes de caches d'armes.

La déclaration du mouvement séparatiste est intervenue quelques jours après des discussions à Saint Sébastien entre des représentants des partis politiques basques, des syndicats, de l'Eglise catholique et du Parti socialiste français.

Jesus Aguado, Pascal Liétout pour le service français